jeudi 31 janvier 2008

Festival du film de montagne de Banff

Quelle soirée!! Haute en couleurs dans tous les sens du terme. Des images spectaculaires, des paysages extraordinaires, les histoires d'hommes et de femmes qui vont au bout d'eux-mêmes et sont prêts à prendre TOUS les risques...

La charmante petite ville de Banff tient chaque année un festival de films de montagne. On dit montagne mais finalement c'est plein air, aventure. Ils nous font la joie de traverser le pays pour nous présenter les bijoux découverts lors de l'événement principal. Quelques films gagnants, mais aussi des coups de coeur. Des amis m'ont fait découvrir la tournée du festival et j'en suis devenue accro. Chaque année c'est un rendez-vous obligé. Je vous fais un résumé de ma soirée.

D'abord Balance, un film de ski. C'est obligé, il y en a toujours un présenté durant la tournée. Sommets enneigés, poudreuse et surtout skieurs aguerris. Des sauts impressionnants, des prises de vue à couper le souffle et une belle démonstration de dominos avec les 400 cassettes ayant servi au montage en guise de générique. Mais bon, un film de ski souvent ça ressemble à mon avis à des ados attardés qui ont laissé leur cerveau en bas des pistes.

Trial and error. Déjà on tombe plus dans mes cordes. Ryan Leech, un maniaque de vélo de montagne, prend son vélo et la caméra pour tenter de protéger un bout de son terrain de jeu en Colombie-Britannique. Il élabore un parcour dans une luxuriante forêt menacée de coupe à blanc et tente de sensibiliser les autorités à sa cause. Mais si vous aviez vu le parcours... À ce jour, si les arbres sont encore debout, il est le seul cycliste capable de le compléter. C'est une bête d'équilibre et de coordination. Chapeau!



20 seconds of joy. Karina Hollekim, une jeune femme norvégienne, est amoureuse du ski depuis son enfance. Elle sacrifiait tout pour la glisse. Puis de fil en aiguille a tenté le parachutisme. Ça n'était pas tout à fait ça. Elle a rencontré un basejumper et l'a impressionné à son premier saut. Il l'a prise sous son aile et a tenté de lui montrer tout ce qu'il connaissait. Le basejump, c'est sauter de n'importe quelle structure, naturelle ou pas, suffisamment haute pour permettre l'ouverture d'un parachute et un atterrissage sécuritaire. Les basejumpers laissent le sport pour habituellement une de ces trois raisons: durant un saut ils ont suffisamment peur pour se convaincre d'arrêter, durant un saut ils se blessent assez gravement pour que ça les empêche de resauter, ou troisièmement ils meurent en pratiquant leur hobby. À moi ça paraît déjà un thrill suffisant. Pas pour Karina. Elle a tenté de repousser les limites de son sport de plusieurs façons. Je me souviens d'avoir vu un film qui portait strictement sur un des défis qu'elle s'était lancé, sauter de la Main de Fatima, une structure rocheuse du Mali. L'histoire avait un peu mal tourné, sans avoir de conséquence trop fâcheuse.
Ensuite ça a été sauter avec des wingsuits, qui permettent de planer plus près des parois. Puis sauter avec des skis aux pieds, ce qui complique sensiblement les manoeuvres en raison de la charge supplémentaire et de la prise dans le vent. Paraît qu'à faire des sauts simples et sécuritaires on finit par s'ennuyer. Pas assez d'adrénaline. Et à force de jouer avec le feu on se brûle! C'est cette histoire qui nous est racontée, agrémentée d'extraits d'entrevues avec ses proches et un psychologue sportif ancien basejumper. Intéressant à tout les points de vue. Les images, le personnage, le traitement, et un lien direct avec mon boulot.

Entropy. Un autre film d'ados attardés qui font des folies sur une planche... Mais cette fois-ci en snowkite. Une planche à neige tirée par une voile. Ça a l'avantage de pouvoir se faire sur un terrain plat et les vitesses atteintes sont convaincantes. Ils ont eu la brillante idée d'ajouter des demi-lunes et autres bosses et ils s'inventent ainsi des jeux avec le vent.

King lines. Chris Sharma, un grimpeur, a consacré les neuf dernières années de sa vie à choisir les parois les plus difficiles partout sur le globe et en réussir l'ascension. Dans King lines, il s'attaque à un genre de rocher percé dans la Méditérannée. Son objectif, grimper la paroi la moins abrupte de l'arche, presque totalement en surplomb, pour pouvoir crier victoire au sommet. Sa façon de procéder : aucun harnais ni corde. Il tombe à l'eau à chaque fois et doit reprendre du début. Il consacrera des mois entiers à étudier la voie, s'acharnera à grimper jusqu'à la réussite. Cherchez-vous un modèle de persévérance? Bon c'était pas nécessairement désagréable de le regarder grimper non plus...

The aerialist. Dean Potter, un grimpeur perd son mentor au peak de son développement suite à une chute mortelle. Comme une obsession, le fantôme de son ami le suit dans ses grimpes, basejumps et marches en hauteur. Il tente de se rapprocher de ce que l'homme ne pourra jamais faire, voler, et ne se donne aucun droit à l'erreur. Il fait presque tout sans harnais et risque sa vie à chaque performance. On aurait été plusieurs dans la salle à l'envoyer consulter en psychiatrie. La performance physique et les images valaient tout de même de sortir la caméra.

In-flux. Du kayak d'eau-vive extrême. De l'île de la Réunion au Canada en passant par la Norvège et l'Italie, sur une trame sonore reggae, 4 joyeux lurons s'en donnent à coeur joie de cascade en cascade dans tous les sens du terme.

Ain't got no friend on a powder day
. Deux skieurs, un debout, l'autre assis, sur une même montagne aux flans escarpés. Le ski adapté je connais un peu. Je ne pensais jamais que c'était aussi polyvalent et que les plus hauts sommets pouvaient devenir accessibles aux skieurs avec un handicap. J'ai vraiment été impressionnée. Un petit clip de 4 minutes bien sympa pour clotûrer la soirée.

Je vous épargne l'aventure en soi que ça a été de me rendre à la salle à l'autre bout de la ville alors que les rues étaient glacées.

mercredi 30 janvier 2008

J'apprécie

... le foam sur mon balai à neige quand il fait -1000 avec le vent, que mon auto ressemble à un quimzie, glacée dessous, enneigée dessus, pis que j'ai oublié mes mitaines.

Peripétie ikea suite et presque fin, la madame n'était pas contente

Fallait bien avoir pris une journée de congé lundi pour en passer 2 heures au téléphone avec le service à la clientèle. Au premier appel, j'ai fini par raccrocher après 43 belles minutes... et pas de réponse. J'ai choisi de rappeler après l'heure du dîner pour avoir un service plus rapide.

Lors de mon deuxième appel, je réexplique mon histoire, on revérifie qu'effectivement ma description de la situation, les étiquettes sur les morceaux de mon lit (coincés en dessous du matelas et d'un carton qu'on a ajouté dans le cadre de la solution temporaire) et les descriptions dans leur système ne correspondent pas, je me reexaspère de payer l'interurbain et oh! surprise! on m'apprend l'existence d'un numéro sans frais qui n'était pas indiqué sur le site du magasin!

Donc, avant qu'on me retransfère au service après vente, je raccroche et rappelle au numéro sans frais. Je reréexplique mon histoire, on rerevérifie qu'effectivement ma description de la situation, les étiquettes sur les morceaux de mon lit et les descriptions dans leur système ne correspondent pas et on me transfère au service résolution du service après vente.

Je rereréexplique mon histoire, on rererevérifie qu'effectivement ma description de la situation, les étiquettes sur les morceaux de mon lit et les descriptions dans leur système ne correspondent pas, on m'ouvre un dossier et on m'avise que quelqu'un me contactera dans les 48 heures.

Hier midi, 24 heures plus tard, un message sur ma boîte vocale m'annonce que le demi-sommier me sera acheminé à mon domicile et que je le recevrai d'ici 3-4 jours, apparemment sans frais. Fin de la saga à moins d'un nouveau pépin...

Ceux qui me côtoient connaisse ma patience à presque toute épreuve... ben là j'étais pas mal à bout je peux vous dire! La musique d'ambiance de la ligne en attente y était pour beaucoup.

mardi 29 janvier 2008

MP en Afghan

Y'a-t-il activité plus ennuyante qu'attendre en ligne à la caisse à l'épicerie?? Sûrement mais ce n'est pas ça mon point. La semaine passée, en attendant mon tour, j'aperçois sur la page couverture d'un magazine populaire dans tous les sens du terme la belle Marie-Pier d'Occupation double qui semble-t-il a été bouleversée par les soldats en Afghanistan.

Voulez-vous ben me dire qu'est-ce qu'elle faisait là-bas? Pourquoi elle plus qu'une autre? Pourquoi elle plus que, moi mettons? Pourquoi elle plus que la femme d'un militaire? Je peux comprendre que les soldats et soldates de là-bas aient besoin de divertissement, que ça puisse leur faire du bien d'avoir des nouvelles de chez nous, de recevoir nos artistes, d'avoir l'impression d'être à nouveau à la maison l'espace de quelque heures.

Je comprends aussi que les médias d'information se rendent sur place pour qu'on ait un apperçu de ce qui se passe là-bas, sans tomber dans le dramatique. Quand les reporters risquent leur vie et reviennent avec un pied en moins, j'ai un peu plus de misère. Quand on envoie quelqu'un là-bas dans le seul objectif de vendre à son retour, je décroche complètement. Est-ce que j'ai manqué quelque chose ou vous voyez ça comme ça aussi?

Nouveau congé payé

Entendu à la radio ce midi, alors que je me rendais dans une école voir un client (j'aime bien ces petites sorties!), une entreprise japonaise a décidé d'accorder à ses employés jusqu'à trois jours de congé par année pour cause de peine d'amour. C'est pas fou comme idée je trouve... J'en connais qui en auraient eu besoin! Les gens ne sont tellement pas productifs anyway dans ces situations-là! Mais on se botte les fesses pour se rendre au boulot quand même, ou bien on s'invente des maladies... Pourtant on aurait besoin de s'arrêter, que notre peine soit reconnue, besoin de prendre le temps... Est-ce que ça fera des petits ici? Mon employeur serait pour je crois.

lundi 28 janvier 2008

Peripétie ikea, la suite

Le début de l'histoire

je suis au téléphone avec le magasin de Boucherville. J'ai expliqué mon problème, leur erreur, au charmant Marco, francophone sans accent, du service à la clientèle. Il a bien saisi la situation et mon mécontentement aussi je crois... a suggéré que j'achète la moitié du sommier qui manque et la fasse livrer. Leur service de livraison me coûterait plus cher que le morceau lui-même.

Il m'a transférée au service après vente, ils me proposeront une solution. Ça doit faire 10 minutes au moins que je suis en attente. Pendant ce temps je paye l'interurbain parce qu'ils ne sont pas foutus d'avoir une ligne sans frais. Non mais. La conclusion au prochain numéro, j'espère.

dimanche 27 janvier 2008

Mots d'enfants

Papa demande à la coquine Angélique, 3 ans mais qui les montre avec 4 doigts: "Qu'est-ce qu'il y a dans le beurre de peanuts?"
Et la petite de répondre en tartinant sa rôtie : "Des oursons!"
Maman s'empresse d'ajouter que sa fille appelle le miel du beurre d'abeille. Joli, non?

vendredi 25 janvier 2008

Atlantera, Atlantera pas?

Le camp d'entraînement de bateau-dragon de la fin mars est remis en question pour des raisons climatiques comme l'explique bien mouvimax. Une sécheresse l'an dernier a abaissé le niveau d'eau de 20 pieds!! Imaginez-vous? Il y a d'autres options sur la table, la Caroline du Sud ou Tampa Bay, mais pour les dates et les coûts on n'a encore aucune information. Je croise mes doigts et poursuit la mise en forme...

C'était magique...

... le givre dans les arbres en ce matin glacial! En me rendant au travail, vus du pont qui traverse la rivière, sur un fond de ciel bleu, comme un millier de squelettes échevelés étincelants qui ont achevé de me réveiller et m'ont fait rire toute seule dans la voiture.

jeudi 24 janvier 2008

C'est pas compliqué la vie!

Souvent quand je retourne au travail en après-midi je les vois. Un couple, probablement près de 70 ans tous les deux. Tous minces et ridés. Lui qui porte une vieille casquette de grand-papa (en tous cas le mien en a une), elle dans son manteau de feutre rouge. Assis sur un banc de parc ou qui marchent dans le stationnement, toujours main dans la main. Un amour qui a l'air tout simple. Je les trouve beaux.

dimanche 20 janvier 2008

Steve

Steve c'est un voisin. En fait il vivait avec mes voisins de pallier quand j'ai emménagé. Pas mal à mi-temps je dirais... l'autre moitié du temps il est sans abri. Je le vois de temps en temps dans les alentours. Il n'est pas très sociable et évite la compagnie la plupart du temps.

Quand Maude et Nicolas sont déménagés, il a avec plus ou moins de succès réclamé une petite place aux nouveaux locataires. Maude a bien tenté de le convaincre de la suivre mais Steve préférait ses anciens quartiers.

C'est ainsi que je l'aperçois plusieurs fois par semaine couché sur le balcon au ras de la porte. Pas le temps de lui dire deux mots qu'il a déjà dévalé les marches et m'a filé entre les pattes. Plutôt sauvage... Je pense que ma voisine le nourrit de temps en temps et lui ouvre sa porte. Autrement, il se cache sous la vieille remise derrière le bloc. Il n'est pas trop maigrichon, peut-être qu'il fait la chasse aux souris aussi. D'ailleurs, Minnie a récemment fait des siennes dans mon logis. Faudrait que j'en parle à Steve.

Satisfaction garantie ou argent remis

Dans le dernier numéro papier de L'actualité, on nous apprend que Johnson et Johnson est prêt à promettre au système de santé public du Royaume-Uni le remboursement de certains médicaments si ils n'ont pas permis d'améliorer de façon significative la santé du patient. On parle de traitements anti-cancéreux dont les coûts s'élèvent à près de 50 000 dollars entre autres.

Imaginez...
- La RAMQ qui pourrait exiger le remboursement par les compagnies pharmaceutiques de toutes les prescriptions qui ont été inefficaces, fin des problèmes de financement!
- Ces mêmes compagnies qui, subventionnant une bonne part de la recherche dans le domaine, n'aurait plus aucun avantage à camoufler les résultats parfois décevants de ces dites études, ce qu'ils font actuellement pour ne pas nuire aux ventes.
- Est-ce que ça ne représenterait pas en soit une forme d'étude clinique intéressante? J'sais pas moi... 65% des prescriptions remboursées + 35% d'effet placebo démontré = retrait du médicament des tablettes?

Et j'suis sûre que je ne pense pas à tout le potentiel de ce type d'entente... Vous avez des idées?

Santé!

Le ''chin'' le plus bizarre de ma vie...
Hier soir, à notre party de Noël en retard avec la gang du bateau. "À nos sourcils!" Kacco a dit... les siens fournis, ceux de Caro, trop rares et aux miens, expressifs.
Expressive, moi? Je vois pas de quoi vous parlez...

samedi 19 janvier 2008

Franglish

Lui : ''Do you have euh... just ice?''
Moi : ''Oui! Comme ça ça va?''
Lui : ''Oui, merci.''
Moi : ''De rien!''

Comme quoi ils peuvent aussi faire un p'tit effort... Et j'aime bien les accents. Bon pour le moral!

mardi 15 janvier 2008

Les voisins d'en-dessous

J'habite un 4 logements en plein centre-ville. Ça a l'avantage d'être pas cher, d'avoir un peu de cachet et d'être à proximité de tout. Le prix des loyers attire malheureusement une clientèle ayant peu de moyens financiers. À côté de moi vivent une étudiante et son copain, que je ne vois presque jamais mais qui me semblent plutôt sympathiques. Sous l'appart de mes voisins vit une dame dans la cinquantaine. Elle ne semble pas travailleuse, reçoit régulièrement son amie de chez Avon, ainsi que son amant qui vient la baiser en fin de soirée et repart 10 minutes après.

J'ai fini par bien comprendre sa petite routine car c'est moi qu'elle réveillait par ses cris d'extase à 1h30 du mat avant de changer de logement. J'ai même eu droit à un trip à 3 une fois mais c'est une autre histoire...

L'épisode le plus absurde qu'elle m'ait fait vivre fut sans aucun doute ce matin où elle vient cogner à ma porte à 6h du mat. Je m'extirpe difficilement du sommeil et lui ouvre, y'a p't'être le feu ou j'sais pas, une vraie urgence! Elle m'explique qu'elle se sent vraiment faible, que ça fait deux fois qu'elle chute dans son appart et que je dois l'aider à se piquer (!!!) car elle ne peut pas toute seule se pincer et tenir la seringue. Pourtant elle a réussi à grimper au deuxième... Elle se dit très anémique. On se rappelle que je sors d'un sommeil profond. Je lui demande de retourner chercher son stock en bas et de revenir à mon logement pour qu'on procède. Je n'ai aucune idée de ce dans quoi je m'embarque. Finalement tout se passe bien. J'angoisse un peu quand l'aiguille s'approche de son bras de peur qu'elle ne me chope un doigt au passage. Je lui demande d'appeler l'ambulance la prochaine fois et retourne me coucher. Au travail je vérifie avec les infirmières que son histoire fait du sens et apparemment oui, fiou. Ça vous donne quand même une idée du personnage, son entourage est pareil.

Ce midi. Je rentre du boulot pour venir dîner chez moi, comme tout le temps. Le stationnement se trouve à l'arrière du bloc et une étroite allée y mène. Qui j'vois pas stationnée pile dans le milieu de l'allée, qui bloque le chemin, pour la Xème fois? Madame Avon en personne!!! Quand y'a deux places au moins de libres à l'arrière... Pourquoi? Pourquoi???? C'est niaiseux mais ça me perturbe le manque de respect et la connerie.

dimanche 13 janvier 2008

Péripétie ikéa

Je regarde un lit sur le net, en magasin, dans le catalogue depuis probablement deux ans. Ça fait un bail que je vis en appart. Je me suis procuré de nombreux meubles de seconde main mais j'en ai acheté très peu et je dormais toujours sur mon matelas, par terre. Mes priorités étaient ailleurs.

Cet automne, je me décide et lors d'un voyage dans la grande ville j'en profite pour arrêter au magasin. Je choisis plusieurs babioles dont j'ai plus ou moins besoin et me rends dans l'entrepôt jeter un oeil aux boîtes dont le contenu apparemment servirait à assembler la bête. Malgré la capacité de chargement enviable de ma voiture, il est évident que la plus grande des boîtes ne pourra d'aucune façon accéder au coffre. Je me rends donc à la caisse, dépitée, avec mes 56 cossins. Depuis ce temps je suis à la recherche d'un livreur potentiel.

Voilà que cette semaine ma mère offre avec mon beau-père de faire un crochet par Montréal pour venir par la suite effectuer la livraison et l'assemblage dans les Cantons. Ils arrivent donc hier soir dans mon chez moi avec tout ce qu'il faut apparemment. Mais surprise! À la toute fin de l'installation, nous constatons qu'il manque une moitié du sommier de lattes... Vérifications faites, nulle part il n'est indiqué qu'ils auraient dû se procurer deux paquets du dit sommier.

Merci ingéniosité du patenteux beau-père. 5 longues minutes lui ont suffi pour voir dans mes panneaux d'armoires décrochés pour cause de travaux de peinture inachevés dans la cuisine le potentiel de remplacer temporairement une moitié de sommier. Je dormirai donc dans mon nouveau lit ce soir et me promet une virée à Mtl sous peu afin de corriger la situation.

jeudi 10 janvier 2008

La pire des geôles

Tout juste entendu...
"Si avec moi tu te sens prisonnier, c'est parce que t'as juste une cellule."
France d'Amour
Avec une pensée spéciale pour M-Jo...

De bien grandes bottines

Professionnelle de référence dans mon programme... c'est ce que ma boss avait à me proposer.
Un professionnel de référence ça organise des rencontres de support et développement, c'est consulté par la direction sur les procédures à mettre en place, ça accueille et oriente les nouveaux, répond à certaines questions cliniques, gère des problématiques intradisciplinaires, participe au comité qui est à organiser l'évaluation des professionnels, entre autres.

Cette responsabilité est celle de mon mentor au centre. Il a juste 20 ans de plus d'expérience que moi, a touché à tout dans le domaine, travaillé à l'étranger et dans toutes sortes de conditions, la fine pointe comme la brousse. Plus que tout, c'est un grand humain. Ouvert, à l'écoute, empathique, un peu excentrique, toujours de bon conseil. Pour le moment, il souhaite avoir un peu plus de temps et veut se départir de ce rôle.

J'ai dit oui.

mardi 8 janvier 2008

AAAAAAaaaaahhhh!!

Ça va ben vite tout d'un coup... La semaine a débuté sur les chapeaux de roue au travail, c'était prévisible! Mais pas eu le temps encore de régler l'inscription pour Atlanta, ni de faxer mon cv à l'université... Première heure demain matin!
Des belles surprises au travers de tout ça, un comptoir à sushi à l'épicerie du coin (yé!!), une invitation pour des séjours exploratoires dans la région de la Mitis toutes dépenses payées, un souper avec une partie de l'équipe de bateau et ma boss qui veut me voir cette semaine... elle aurait paraît-il une proposition à me faire. Je n'ai tellement aucune idée de quoi il s'agit!!
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Si un escalier devient plus difficilement franchissable qu'Orford au complet, peut-être avez-vous fait trop de lunges deux jours auparavant. Maudit cordonnier mal chaussé...
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Pis dans ma tête à 12h45 lundi trop tôt quand je ne dormais pas encore... ça se pourrait-tu que blogger ça soit un espèce de trip d'égo??

dimanche 6 janvier 2008

Bienvenue chez nous!

Wow!! Dernière journée off avant le retour au métro-boulot-dodo… Après deux semaines de vacances. Ça faisait longtemps ça, deux semaines consécutives…

Des vacances productives en terme de repos, grand air, plein de beaux moments avec mon monde, famille et amis qui sont loin pour la plupart! D’agréables randonnées avec mes nouvelles raquettes du boxing day, un premier quimzie (bon, dans la cour arrière, la neige soufflée d’avance par le beau-père, et pas assez bien équipée pour endurer le froid plus que deux heures la nuit venue, mais le goût de recommencer, c’est toujours ça de pris!) Une fin d’année mouvementée à plein de niveaux et le début de la nouvelle plus serein je dirais. Serein mais loin d’être plate, avec plein de projets sur la table pour l’année qui s’en vient.

Fin mars, camp d’entraînement à Atlanta avec quelques membres de mon équipe de bateau-dragon… et aussi les meilleurs rameurs et entraîneurs de la province... Ça ça veut dire planification côté budget et préparation physique : muscu maison épaules, dos, abdos, hanches et cardio le plus possible, raquette, patin, natation au menu. Le premier objectif étant de pouvoir partir l’esprit tranquille pour les dépenses qui arriveront par la suite (des trucs le fun du genre la cotisation à l’ordre et des pneus…) et de résister physiquement à cette semaine d’enfer!! En espérant que la motivation soit toujours présente au retour et que je maintienne ces nouvelles habitudes…

Ensuite, dès demain, je fais une demande à l’université pour aller enseigner. En fait c’est plutôt de l’animation, pas de cours magistraux, de petits groupes en apprentissage par problème (APP). Il y a beaucoup de jeunes enseignants et les équipes sont supervisées par des directeurs d’unité. Les cours sont déjà montés. On nous donne deux jours de formation sur notre rôle de tuteurs. On n’est pas « lâchés lousse dans la nature », c’est rassurant pour une première expérience. En tous cas… si ça marche je commence l’automne prochain ou à l’hiver 09.

Si je continue côté travail, probablement encore des changements à venir dans les équipes. Ma place restera vraisemblablement la même. Avec des responsabilités augmentées peut-être, des changements au niveau de la clientèle aussi et de la supervision de stages.

Les vacances de cet été ne sont pas planifiées encore… j’ai bien aimé la formule de l’an passé… Travailler 4 jours/semaine c’est génial pour profiter des longs week-ends avec les amis en vacances, des festivals, celui d’été à Québec et du jazz à Mtl. Avec des sorties en vélo et des projets de peinture à l’appart (toujours en plan :S).

Et puis le blog. Un essai. Mais ça va me prendre un coup de main. Moi et la technologie… Aucune idée de ce qu’il sera, ni en apparence, ni en contenu.

Ben c’est ça! Ça commence aujourd’hui… Au programme : l’épicerie, faire plein de bouffe pour les lunchs, ménage, partir la semaine quoi!