samedi 30 mai 2009

Parce que c'est pas nous qui sommes à la rue...

Show de La Rue Kétanou jeudi soir... vraiment une belle soirée!

Première partie de Florent Vintrigner, en grandes incultes que nous étions, ne sachant pas que le Florent en question est un membre du band, on a craint pendant toute la demi-heure de la première partie que ça ait été ça le show à cause du style et de la voix, avec des tounes qu'on ne connaissait pas, et une salle qui ne réagissait pratiquement pas... Tout de même quelques belles pièces, mais ce qui ressort c'est que le gars est allé à l'école de La Rue, mais en a conservé surtout le côté sombre et a oublié d'en faire une fête. L'accordéon pleurait...

Il a dansé ensuite quand Florent est revenu avec ses deux acolytes, 3 gamins un peu clowns qui s'amusent sur un plancher noir. C'est toujours surprenant dans des événements comme ça de trouver dans le public un grand fouet qui a transformé son mohawk en dreads portant un t-shirt pu-d'col-pu-d'manches de Slipknot... qui connaît toutes les tounes du band. Ça détonne. Bref, un bon show où les gars d'emblée présentent leur nouvel album rose, rose parce que pendant qu'ils n'enregistraient pas ils faisaient des bébés et qu'ils ont tous les trois eu que des filles. Tous en choeur : " Oonnnnhhhhh!!" La Rue Kétanou est égale à elle-même dans son inégalité justement, on trouve toujours du bon et du moins bon entremêlé. Mais sur scène, quand on ne garde que le meilleur, rien n'y paraît et le spectacle est pour tous une fête.

Deux pièces : Impossible, ma préférée de toutes je crois à cause de sa valeur sentimentale. Entendue la première fois je crois dans une voiture sur des chemins de la Côte d'Azur.

La deuxième, Je peux pas te promettre, La Rue a fait la musique sur un texte de Flow, une amie à eux qui a plus ou moins traversé l'Atlantique encore, mais qui sera au Festival d'été de Québec.



vendredi 22 mai 2009

Comme un flashback d'horreur

Y'a des visages qui vont nous rester en tête le restant de nos jours, avec associés à eux des souvenirs qui lèvent le coeur. Non, pire. Qui le rendent de plomb et le descendent bien au creux de l'estomac, pendant que tous les sens se mettent à l'affut. Y'a des visages pour lesquels ça devrait être interdit de surgir, comme ça, sorti de nulle part, en plein milieu d'avant-midi. Y'a des gens dont on s'inquiète qu'ils soient en liberté.

lundi 18 mai 2009

Cavalia

J'ai vu le show hier... Ça fait un bon 8 mois que j'attendais ça! Pas tous les jours que soeurette part en tournée avec un spectacle de calibre international. J'en avais entendu parler, du spectacle, des artistes, de ses dessous pendant plusieurs heures certainement. J'avais vu les salles d'entraînement des artistes et des chevaux, la cantine, avant même les premières dates à Montréal. On a refait le tour des écuries hier. Je suis même devenue copine avec Skippen, qui ne se tannait pas de se faire gratter les joues et chatouiller le museau. Au milieu de l'après-midi j'étais assise dans la salle, avec des papillons dans le ventre.

Le show est beau du début à la fin. On se promène souvent entre la fougue, la sensibilité et le côté joueur des artistes sur deux et sur quatre pattes. Même si le spectacle est conçu avant tout pour mettre les chevaux à l'avant plan, tout le travail fait par les artistes, danseurs et acrobates est d'une très grande qualité et le niveau de difficulté coupe le souffle à plusieurs reprises. Les effets visuels, les décors, les éclairages, tout est pensé pour nous plonger complètement dans un autre univers. Durant tout le spectacle, des musiciens jouent en direct et s'ajustent aux comportements des chevaux durant les différents numéros. Impossible de savoir d'une représentation à l'autre combien de temps prendront les dix arabes du numéro de liberté pour répondre correctement aux directives de la dresseuse... La musique est très présente, donc, mais pourtant par moments on l'oublie. Signe exceptionnel s'il en est un que tous les éléments du spectacle ne sont en fait qu'un formidable ensemble.

Jusqu'au 14 juin, à l'intersection de la 15 et de la 40.

Effet de groupe

Nous sommes tous des adultes responsables, qui entretenons nos espaces personnels. Comment ça se fait que dans la cuisine commune au travail, on laisse l'évier se remplir quand y'a un lave-vaisselle à côté et la bouteille de savon se saloper de même?