lundi 31 août 2009

Week-end à rebours

La fin de la route n'est absolument pas digne de mention, à part du fait que je m'attendais à trouver ça pénible de conduire après trois jours de marche et de dormir sur le dur, mais ça a super bien été.

Ça se termine disons vers Drummond, sur la 20, avec d'un côté un coucher de soleil spectaculaire avec toutes les formes et couleurs de nuages possibles et de l'autre un arc-en-ciel sur un fond de ciel d'orage... J'sais pas combien de monde ont vu ça, mais j'étais toute seule dans mon auto pis j'aurais tellement eu le goût de partager ça avec quelqu'un!!

On avait fait un stop à St-Anne-de-Beaupré, comme trois filles sorties du bois, pour aller manger une glace à la santé de notre belle fin de semaine. On détonnait pas mal à côté des pèlerins qui fréquentent le centre de cette par ailleurs charmante minicipalité.

On a lunché dans le parking en milieu d'après-midi. Saucisson bio de Charlevoix (faut goûter!) et autres délices... Le ciel était comme à notre arrivée, plein soleil, qui avait mis en valeur pendant la dernière demi-heure de marche toutes les couleurs de la forêt encore mouillée de la pluie des dernières heures, des verts les plus verts aux rouges et jaunes des feuilles mortes qui commencent déjà à envahir les sentiers.

Sur le chemin du retour, un détour par le sentier du Cap Brulé... savez celui qui ne se termine jamais, où l'on croit qu'on est toujours arrivés mais ça n'est jamais le cas? Toujours des balises en avant... jusqu'à ce qu'on arrive devant une grande paroi striée de rouge, un peu perdue dans les brumes qui s'acharnaient sur l'eau cette journée-là. Sentier magnifique pour s'y rendre, avec plusieurs point de vue sur le fleuve et ses îles, après une section digne du tournage d'un film fantastique avec elfes et lutins de toutes sortes se camouflant entre les roches et souches moussues. Abrupt par endroits par contre... disons qu'on descend au point de vue et qu'on remonte au sentier principal.

Auparavant, encore une matinée relax au refuge, on chauffe le poêle, on boit notre café, on teste différentes stratégies d'organisation, étant donné qu'on est (presque) trois néophytes de l'autonomie. Et on refait les sacs.

Deuxième nuit plus reposante que la première. Plus fatiguée probablement... Peut-être que le fait d'avoir rempli le poêle en se couchant et monté la température à près de 30 degrés dans le refuge n'a pas nuit. On a marché une dizaine de kilomètres cette journée là, départ du refuge vers le cap Rouge en passant par une section du sentier de l'Anse de la montée du lac. Plusieurs points de vue sur le lac St-Tite et aussi sur le fleuve. On s'attendait à pas mal de pluie en journée mais finalement on en a eue juste pour la dernière demi-heure. Pas grave, le feu en arrivant était juste plus réconfortant. Comme deuxième souper on a essayé quelques variétés de repas déshydratés vendus dans les magasins de plein air, riz méli-mélo qu'on a un peu noyé (bien bof), macédoine de légumes (pas pire) et un ragoût de poulet qui avait plutôt de la classe.

On a commencé ce week-end rando/refuge dans le sentier des Caps près de Charlevoix finalement vendredi début pm, au gros soleil. Petite marche de 2 km pour se rendre au refuge, après avoir fait un aller-retour express à l'auto car évidemment j'avais oublié un morceau important... On a posé les sacs et repris le sentier vers le Cap Tourmente dans l'espoir de voir quelques points de vue sur le fleuve avant qu'il se mette à pleuvoir. La mission a échoué... le sentier était plutôt exigeant et on n'avait pas d'idée d'où précisément on se trouvait, le soleil commençait à descendre vite... Retour au refuge La Faille, posé sur un cap de roche juste au bord de la dite faille, qui s'ouvre sur le fleuve à quelques centaines de mètres devant.

mercredi 26 août 2009

relacitationdujour

"A year from now you may wish you had started today"
Karen Lamb

Dans 2 mois on sera y'a un an, quand frangine partait travailler avec Cavalia, et que je disais en l'air comme ça comment je l'enviais, quand au fond en envisageant ça concrètement j'avais la chienne et voyais ça immense!!! Trouver un boulot à l'étranger, sous-louer l'appart, vider l'appart, garantir mon boulot ici, placer (vendre) la voiture, m'ennuyer de mon monde, être continuellement en train de m'ajuster à un nouvel environnement, créer des liens éphémères seulement, ouf...

Le besoin de prendre le large a fini par dominer les craintes, j'ai eu quelques bon coups de pied aux fesses bien placés, parfois auto-administrés, et les démarches sont en cours. Plusieurs questions aussi de mon entourage, qui questionne le pourquoi du comment (mais est-ce que je sais moi?) mais maintenant rien (ouais on dit ça!) ne m'arrêtera. Le processus est lourd, fastidieux, dispendieux. J'ai arrêté de penser à la date d'un éventuel départ, les délais sont toujours plus longs que prévus et c'est plutôt décourageant à la longue, mais je suis toujours en dans l'action.

Tout ça pour dire que, si je regarde ce qui se tramait l'an dernier, j'suis pas mal contente d'être où je suis aujourd'hui. Et peut-être qu'à un an pile du début de mon projet, j'aurai vraiment du concret à raconter.

lundi 24 août 2009

La citation du jour

"Life isn't hard to manage when you've nothing to lose."

Ernest Hemingway, A Farewell to Arms

mardi 18 août 2009

Ça pourrait être pire

À Key West, avec l'humidex, fait 44 degrés C.

Ce soir je vais quand même dormir dans le frigo.

vendredi 14 août 2009

Perplexe

"J'ai toujours su que c'était toi la plus tannante!"

Y'a pas quelqu'un qui a une traduction français haïtien/français québécois pour tannante?

Moi, tannante??

vendredi 7 août 2009

Cheapette!!

Je viens de recevoir mon nouveau permis de conduire.

La SAAQ se vente de la meilleure qualité d'impression, de composantes de sécurité additionnelles et améliorées, et de super nouvelles couleur.

Le plastique est deux fois moins épais... Me semble que le support de toutes ces nouveautés ça devrait être la base!!!! No way qu'il va toffer 4 ans sans se retrouver plié dans ma poche éventuellement quand je sors pas de porte-feuille.

Déception...

C'est quoi ça, partir en congé trois semaines, revenir, et la machine à latté du Tim est disparue??? J'suis fru.

jeudi 6 août 2009

Dans le plus sérieux...

''Nous sommes parfois impuissants face à nos désirs, à nos envies ou à nos impulsions, et cela provoque un tourment souvent insoutenable. Ce sentiment t'accompagnera toute ta vie, parfois tu l'oublieras, parfois ce sera comme une obsession. Une partie de l'art de vivre dépend de notre capacité à combattre notre impuissance. C'est difficile, parce que l'impuissance engendre souvent la peur. Elle annihile nos réactions, notre intelligence, notre bon sens, ouvrant la porte à la faiblesse. Tu connaîtras bien des peurs. Lutte contre elles, mais ne les remplace pas par des hésitations trop longues. Réfléchis, décide et agis! N'aie pas de doutes, l'incapacité d'assumer ses propres choix engendre un certain mal de vivre. Chaque question peut devenir un jeu, chaque décision prise pourra t'apprendre à te connaître, à te comprendre."


Marc Lévy, Et si c'était vrai...

Jeudi après-midi 16h

Donner du feedback en français c'est nourrir par en arrière. La ts dit du gavage anal.
---Travail interdisciplinaire au 0747.