jeudi 28 août 2008
François Paradis je t'aime
Ben en tous cas un peu plus qu'avant hier. Avant hier j'avais l'impression que tu contribuais à semer la panique peu importe le sujet abordé. Depuis hier, j'ai foi en ton potentiel à contribuer à éteindre des feux. Deux midis que tu parles avec tes invités de la folie de la listériose, DANS LE BUT DE RASSURER LA POPULATION!!! Avec un médecin en ligne, des réponses pertinentes, les listes des produits ciblés, des entrevues avec des entreprises qui vendent ces produits... Wow... on progresse ici. Reste bien quelques questions biaisées qui me font froncer les sourcils, mais tu peux pas être parfait du jour au lendemain!
mardi 26 août 2008
Lettre ouverte à deux comiques
J'écoutais la radio en revenant du travail cet après-midi. Et vous racontiez quelque chose de bien intéressant sur l'anniversaire de la plus grosse explosion au monde de mémoire d'homme. C'était il y a 125 ans dans l'océan Indien. Le volcan Krakatoa a explosé, projetant l'équivalent de 20 kilomètres cubes de matière en l'air. J'étais toute contente d'entendre quelque chose d'intelligent sur ces ondes, à cette heure. Je ne peux pas dire que votre humour touche une corde sensible chez moi. Mais ma joie fut de courte durée, car l'un d'entre vous s'est empressé d'ajouter que 20 kilomètres cubes, c'était 20 kilomètres par 20 kilomètres par 20 kilomètres. Sortez vos livres de maths ça presse!!!!! Ça fait 8000 km à la 3 ça! Si un cube faisait 20 kilomètres cubes, il aurait une arête de 2,71 km. Ça fait encore pas mal de garnotte, mais c'est 2900 fois moins que ce que vous annonciez!!!
Ça m'énarve entendre des faussetés dans les médias...
Ça m'énarve entendre des faussetés dans les médias...
eille t'as l'air ortho!
Première journée officiellement dans le monde de l'enseignement aujourd'hui... Finalement toutes les ambiguïtés de la semaine dernière se sont clarifiées. Va falloir que je me fasse à l'idée que tout va s'arranger à la dernière minute et que je laisse un peu aller les choses.
Je n'ai pas un rôle très compliqué dans le labo... je réponds aux questions, observe les étudiants, replace des mains, corrige les techniques. C'est du contenu que je connais très bien et je n'ai pratiquement aucune préparation à faire. Yé. Je me suis sentie utile et j'ai trouvé ma place rapidement.
Je risque d'être un peu plus impliquée vers la fin septembre où je donnerai la prosection du tronc. Démonstration d'anatomie humaine sur un cadavre. C'était pas mon sport préféré au bac... mais ça sera une bonne révision pour moi aussi et ça ne revient qu'une fois dans l'année. Je crois que je dois participer à développer le contenu aussi.
Mon choc du jour : j'ai entendu une étudiante dire à une autre que de la façon dont elle bougeait "elle avait l'air ortho", déficiente à ce que j'ai cru voir... Je savais que c'était une expression que "les jeunes d'aujourd'hui" utilisent... mais je pensais plus à ceux de l'âge de mon petit frère de 11 ans, pas à des étudiants universitaires... Je ne fais vraiment plus partie de la gang et suis maintenant officiellement une vieille croûte.
Je n'ai pas un rôle très compliqué dans le labo... je réponds aux questions, observe les étudiants, replace des mains, corrige les techniques. C'est du contenu que je connais très bien et je n'ai pratiquement aucune préparation à faire. Yé. Je me suis sentie utile et j'ai trouvé ma place rapidement.
Je risque d'être un peu plus impliquée vers la fin septembre où je donnerai la prosection du tronc. Démonstration d'anatomie humaine sur un cadavre. C'était pas mon sport préféré au bac... mais ça sera une bonne révision pour moi aussi et ça ne revient qu'une fois dans l'année. Je crois que je dois participer à développer le contenu aussi.
Mon choc du jour : j'ai entendu une étudiante dire à une autre que de la façon dont elle bougeait "elle avait l'air ortho", déficiente à ce que j'ai cru voir... Je savais que c'était une expression que "les jeunes d'aujourd'hui" utilisent... mais je pensais plus à ceux de l'âge de mon petit frère de 11 ans, pas à des étudiants universitaires... Je ne fais vraiment plus partie de la gang et suis maintenant officiellement une vieille croûte.
samedi 23 août 2008
Intolérance à l'incompétence
Journée de compétition à la maison aujourd'hui. Généralement c'est une journée plus tranquille, pas de route, on connaît les aires, le parcours, ça réduit le stress un peu veut veut pas. En plus aujourd'hui, gros soleil, ce qui n'est pas habituel pour cet événement.
Malheureusement, ça n'était pas suffisant pour que la journée soit un succès total et elle a été empreinte de diverses frustrations. Suite à la première course ce matin, Sara me dit, juste en passant devant le pavillon, que j'ai été demandée au haut-parleur. (oh!) J'entre et dans le hall, deux membres d'une autre équipe de Sherbrooke sont littéralement sur le carreau, étourdissements, maux de coeur, faiblesse, chaud, froid, nommez-les. On a appelé Nounou mélou à la rescousse. J'ai bien passé une heure avec eux, pour m'assurer qu'ils prenaient du mieux, tranquillement. Mais où étaient donc ceux qui auraient dû faire ça? Comment ça se fait que personne n'était attitré aux premiers soins sur terre?
Suite à cette première course, plutôt satisfaits de notre victoire en 2 minutes 13 sur 500 mètres, on compare les temps et on remarque que la vague précédente a fait des temps d'environ 5 secondes plus courts. Étant donné que les temps et non les rangs comptent pour nous classer dans les finales, c'est déjà un peu préoccupant. Est-ce que le chrono est juste?
Passe la journée... On fait un 200 mètres plutôt moyen, laissant même passer une autre équipe de Sherbrooke, moins expérimentée, devant nous... un peu choquant. On sait très bien qu'on n'est pas à notre meilleur.
Ensuite la blind race, un concept unique à la compé de Sherbrooke. Une course bonus où on rame les yeux fermés. Un coût supplémentaire est exigé aux équipes pour participer à cette course et les profits vont à un organisme de la région qui supporte les déficients visuels. Les yeux fermés, on a fait la course les yeux fermés dans un temps équivalent à celle les yeux ouverts... encore-là... avec le recul, c'est louche.
Les temps cumulés nous placent au 9 ème rang, on fait donc la finale C. La course se déroule bien, même qu'on la gagne... en 2 minutes 36!!!! Ça n'a aucun sens! On n'a jamais fait temps si pourri sur cette distance. C'est un résultat de course de survivantes de cancer alors qu'on est une équipe mixte et plutôt jeune..... Impossible.
Durant la finale, j'ai ramé à gauche. Ça n'est pas mon côté. Je peux le faire, mais je me sens vraiment moins forte et efficace dans l'eau, sans être une nuisance toutefois. Le mouvement est vraiment asymétrique et c'est loin d'être banal que de changer de côté. Mais on manquait de rameurs gauchers et j'ai été désignée. Je ramais derrière un équipier qui a sensiblement la même expérience que moi. En bateau, mon mouvement n'est pas parfait. Je le sais, je travaille dessus. Mais je pense qu'une de mes forces est de pouvoir ramer en synchro avec les strokes, le premier banc devant. Ce sont eux qui déterminent le rythme. La force d'un bon bateau, c'est justement de pouvoir ramer le plus ensemble possible. La clé c'est d'unir les forces de 20 personnes pour pouvoir soulever et propulser l'embarcation qui pèse bien 2 tonnes avec nous tous assis dedans. Faire ça tout seul c'est impossible, et la somme de nos forces ensemble est bien supérieure.
Je ramais donc derrière un coéquipier qui depuis 3 étés entend la même rengaine que moi aux entraînements. Et pourtant, j'ai dû bûcher dans sa rame plus de 10 fois pendant la course. Parce qu'il était en avance. Je catchais (entrée à l'eau) alors qu'il terminait sa compression (phase dans l'eau). Ça ne m'arrive jamais, littéralement, jamais. Probablement qu'il suivait le rameur juste devant lui, j'sais pas. Je regardais Mouvimax, loin devant, et mon bras descendait en même temps que le sien. C'était tellement flagrant et frustrant... pour que j'en vienne à me fâcher et crier dans le bateau en course, ceux qui me connaissent pour vrai vont comprendre ce que je veux dire.
En tous cas. Avec tout ça, les temps qui n'ont pas de sens, l'organisation qui boite par endroit, ma frustration personnelle de la finale d'être moi-même pas à mon meilleur et de constater aussi que la chaîne est aussi forte que son maillon le plus faible, ça finit par faire une victoire en finale C avec une saveur plutôt amère.
Et si les temps de la finale n'avaient pas de sens, est-ce qu'on a seulement eu des résultats de course fidèles à la réalité tout au long de la journée? Est-ce qu'on aurait dû se retrouver en finale B? Pourquoi pas la A? Peut-être qu'on aurait pu terminer la journée avec une médaille au cou, à la maison.
Edit : On a décidé dernièrement qu'on pouvait gagner, et qu'on est prêts à penser autrement et faire les efforts nécessaires pour que ça se réalise, en équipe. On n'a pas l'intention de sélectionner de rameurs, et tous on le fait avant tout pour le plaisir. Est-ce que c'est compatible avec nos aspirations?
Malheureusement, ça n'était pas suffisant pour que la journée soit un succès total et elle a été empreinte de diverses frustrations. Suite à la première course ce matin, Sara me dit, juste en passant devant le pavillon, que j'ai été demandée au haut-parleur. (oh!) J'entre et dans le hall, deux membres d'une autre équipe de Sherbrooke sont littéralement sur le carreau, étourdissements, maux de coeur, faiblesse, chaud, froid, nommez-les. On a appelé Nounou mélou à la rescousse. J'ai bien passé une heure avec eux, pour m'assurer qu'ils prenaient du mieux, tranquillement. Mais où étaient donc ceux qui auraient dû faire ça? Comment ça se fait que personne n'était attitré aux premiers soins sur terre?
Suite à cette première course, plutôt satisfaits de notre victoire en 2 minutes 13 sur 500 mètres, on compare les temps et on remarque que la vague précédente a fait des temps d'environ 5 secondes plus courts. Étant donné que les temps et non les rangs comptent pour nous classer dans les finales, c'est déjà un peu préoccupant. Est-ce que le chrono est juste?
Passe la journée... On fait un 200 mètres plutôt moyen, laissant même passer une autre équipe de Sherbrooke, moins expérimentée, devant nous... un peu choquant. On sait très bien qu'on n'est pas à notre meilleur.
Ensuite la blind race, un concept unique à la compé de Sherbrooke. Une course bonus où on rame les yeux fermés. Un coût supplémentaire est exigé aux équipes pour participer à cette course et les profits vont à un organisme de la région qui supporte les déficients visuels. Les yeux fermés, on a fait la course les yeux fermés dans un temps équivalent à celle les yeux ouverts... encore-là... avec le recul, c'est louche.
Les temps cumulés nous placent au 9 ème rang, on fait donc la finale C. La course se déroule bien, même qu'on la gagne... en 2 minutes 36!!!! Ça n'a aucun sens! On n'a jamais fait temps si pourri sur cette distance. C'est un résultat de course de survivantes de cancer alors qu'on est une équipe mixte et plutôt jeune..... Impossible.
Durant la finale, j'ai ramé à gauche. Ça n'est pas mon côté. Je peux le faire, mais je me sens vraiment moins forte et efficace dans l'eau, sans être une nuisance toutefois. Le mouvement est vraiment asymétrique et c'est loin d'être banal que de changer de côté. Mais on manquait de rameurs gauchers et j'ai été désignée. Je ramais derrière un équipier qui a sensiblement la même expérience que moi. En bateau, mon mouvement n'est pas parfait. Je le sais, je travaille dessus. Mais je pense qu'une de mes forces est de pouvoir ramer en synchro avec les strokes, le premier banc devant. Ce sont eux qui déterminent le rythme. La force d'un bon bateau, c'est justement de pouvoir ramer le plus ensemble possible. La clé c'est d'unir les forces de 20 personnes pour pouvoir soulever et propulser l'embarcation qui pèse bien 2 tonnes avec nous tous assis dedans. Faire ça tout seul c'est impossible, et la somme de nos forces ensemble est bien supérieure.
Je ramais donc derrière un coéquipier qui depuis 3 étés entend la même rengaine que moi aux entraînements. Et pourtant, j'ai dû bûcher dans sa rame plus de 10 fois pendant la course. Parce qu'il était en avance. Je catchais (entrée à l'eau) alors qu'il terminait sa compression (phase dans l'eau). Ça ne m'arrive jamais, littéralement, jamais. Probablement qu'il suivait le rameur juste devant lui, j'sais pas. Je regardais Mouvimax, loin devant, et mon bras descendait en même temps que le sien. C'était tellement flagrant et frustrant... pour que j'en vienne à me fâcher et crier dans le bateau en course, ceux qui me connaissent pour vrai vont comprendre ce que je veux dire.
En tous cas. Avec tout ça, les temps qui n'ont pas de sens, l'organisation qui boite par endroit, ma frustration personnelle de la finale d'être moi-même pas à mon meilleur et de constater aussi que la chaîne est aussi forte que son maillon le plus faible, ça finit par faire une victoire en finale C avec une saveur plutôt amère.
Et si les temps de la finale n'avaient pas de sens, est-ce qu'on a seulement eu des résultats de course fidèles à la réalité tout au long de la journée? Est-ce qu'on aurait dû se retrouver en finale B? Pourquoi pas la A? Peut-être qu'on aurait pu terminer la journée avec une médaille au cou, à la maison.
Edit : On a décidé dernièrement qu'on pouvait gagner, et qu'on est prêts à penser autrement et faire les efforts nécessaires pour que ça se réalise, en équipe. On n'a pas l'intention de sélectionner de rameurs, et tous on le fait avant tout pour le plaisir. Est-ce que c'est compatible avec nos aspirations?
jeudi 21 août 2008
Un cadeau d'Alex
Aujourd'hui à l'entraînement de bateau, écrit sur une gourde qui traînait. Il dit que ça me ressemble.
"You can't be lost if you don't care where you are."
Merci!
"You can't be lost if you don't care where you are."
Merci!
Respect!
Depuis janvier, j'ai la confirmation d'être engagée par un établissement scolaire pour aller enseigner dans mon domaine. En apparence, jusque là tout avait l'air de bien rouler. Depuis le début de l'été, ça va tout croche. J'ai perdu ma charge de cours à cause de raisons administratives louches qui ne cadrent pas avec les valeurs que l'établissement défend. On m'a réassignée à un autre cours, moins intéressant pour moi de par son sujet et de par sa paye.
J'ai attendu pendant la fin juillet et le début août de l'information sur les modalités, les rencontres à venir. Le cours commence mardi prochain. Aujourd'hui le directeur du programme me donne finalement des nouvelles et me propose une rencontre ce soir, pile pendant le dernier entraînement de bateau-dragon avant la compétition de samedi. Bonjour la dernière minute. Coup donc pensez-vous que vous allez pouvoir me barouetter à votre guise pendant l'année qui s'en vient?
J'ai attendu pendant la fin juillet et le début août de l'information sur les modalités, les rencontres à venir. Le cours commence mardi prochain. Aujourd'hui le directeur du programme me donne finalement des nouvelles et me propose une rencontre ce soir, pile pendant le dernier entraînement de bateau-dragon avant la compétition de samedi. Bonjour la dernière minute. Coup donc pensez-vous que vous allez pouvoir me barouetter à votre guise pendant l'année qui s'en vient?
mercredi 20 août 2008
Où es-tu John?
Je cherche le Loup et ne le trouve plus. J'écoute les textes, les musiques, aucune trace des mélodies accrocheuses, des rocks dépeignés, de tes histoires tantôt touchantes, parfois décadentes, souvent dérangeantes.
Même la transition Leclerc était moins pire!
Es-tu cassé?
Même la transition Leclerc était moins pire!
Es-tu cassé?
mardi 19 août 2008
Thomas avait raison
"...Et je crois bien avoir raison quand j'dis qu'il n'y a plus d'saison..."
Thomas Jensen
Criss... y'a un arbre à moitié rouge derrière chez moi!
Thomas Jensen
Criss... y'a un arbre à moitié rouge derrière chez moi!
lundi 18 août 2008
Un autre commentaire de fille
Je me gâte ce soir, ça m'arrive pas souvent de parler de même me semble.
Est-ce que Karen Cockburn, médaillée d'argent au trampoline va s'en vouloir de pas avoir reteint ses cheveux avant de partir pour Pékin?
Est-ce que Karen Cockburn, médaillée d'argent au trampoline va s'en vouloir de pas avoir reteint ses cheveux avant de partir pour Pékin?
J'm'en souvenais pas
Comment c'est beau. On avait la chance d'être logés ce week end à l'Expérience, résidence de vacances plantée au-dessus d'un côteau de Petite-Rivière-St-François, dans Charlevoix. Quand je suis arrivée jeudi soir, il n'y avait personne à la maison, et ça faisait bien mon affaire! J'en ai profité pour débarquer rapidement mes bagages, enfiler mon maillot et aller jouer à I'm the Queen of the World dans le spa en regardant le fleuve, histoire de décrocher de ma journée et de récupérer de la route. Les copines sont arrivées quelque temps après et on a attaqué la préparation du souper. On a mangé comme des cochonnes toute la fin de semaine en fait... La soirée s'est terminée dans le spa.
Vendredi tôt, j'ai dû me rendre au CSSS à Baie-St-Paul à cause d'un petit pépin médical... J'ai hérité d'une carte et des super conseils de l'infirmière au triage, en plus du vaccin contre le tétanos qui était dû anyway. Bonne chose de faite. J'ai même hérité d'une carte de l'hôpital! En une demi-heure tout était réglé et j'ai rejoint les filles pour déjeuner. Ensutie, on a envahi Baie-St-Paul, visité plusieurs galeries et boutiques. L'une d'entre elles fut particulièrement marquante. On entre dans une savonnerie où l'artisan produit ses savons à partir de lait d'ânesse. Le concept est intéressant et on veut en savoir plus sur les odeurs et les propriétés. Première chose qu'on entend en entrant dans la boutique, "monsieur venez ici, c'est bon pour les homme aussi. Tous les hommes se crèment maintenant". (Quelqu'un ici veut rectifier s'il-vous-plaît?) Ça commençait bien. Le vendeur finit par s'intéresser à nous, et particulièrement à une de mes amies qui lui dit utiliser déjà un savon semblable, sauf dans le visage car elle a une peau fragile. Monsieur vendeur ouvre un robinet et la somme d'utiliser son produit sur le champ!!!! Elle n'est pas intéressée, il la questionne sur le savon qu'elle utilise, cale la marque pourtant réputée, et ajoute que son savon est incomparable, il a même "été testé sur les Blacks!!!!!" C'est quoi? Des chiens? Si les Blacks ont survécu les blancs peuvent l'utiliser sans crainte? J'ai fini par profité d'une ouverture vers la porte pour aller attendre sur la galerie. J'étais juste pu capable. On a vraiment eu une belle leçon de comment perdre plusieurs ventes. Y'a eu des moments plus agréables, comme la crème glacée trempée dans le vrai chocolat noir.
On est reparties chercher Maryse, qui arrivait cette journée-là, et on a repris la route dans la Matrix mobile histoire d'aller se mouiller les orteils dans le fleuve et faire l'épicerie du souper. À la ferme où on a acheté nos légumes il y avait un mouton sociable avec des dreads et des giga-couilles. On a fait un stop aussi à la fromagerie Dufour. On a joué à le Cercle après le souper et j'ai gagné 5000 dollars!
Samedi on s'est levées pas trop tard, on a déjeuné (crêpes blé et sarrasin fake aux pommes caramélisées et Migneron) et on s'est équipés pour une randonnée. On avait trouvé un trajet pas trop long, pas difficile, pour satisfaire celles qui ne voulaient pas suer autant que Marie et moi, les "primées". Ça a donné le sentier La Chute, dans le parc des Grands Jardins. D'abord juste la route pour se rendre au parc vaut la peine, je ne pensais pas voir des montagnes de cette envergure dans Charlevoix. Le sentier prend à peu près une heure pour se rendre à la chute, une grosse cascade, en fait, et c'est un aller-retour. Le paysage du parc est particulier, plein de taïga, lichens et bleuets. C'était un peu bouetteux, disons que les moins motivées à la marche comme tel en ont eu plus que pour leur argent et ont eu de la misère à garder le sourire sur tout le trajet.
Après la douche on est allées s'installer au Saint-Pub, micro-brasserie de Baie-St-Paul. Les bières sont bonnes, douces, les entrées étaient super mais les burgers et les frites ordinaires. Re fin de soirée dans le spa.
Dimanche on a végété un bout de temps en se levant. Après le déjeuner au pain doré (pourquoi j'ai été attitrée au déjeuner en fait?) on a fait nos comptes, dit au revoir à Maryse et levé les pattes vers La Malbaie. Sur le chemin on est arrêtées à la Laterie pour acheter divers produits du coin et on a poursuivi notre route jusqu'à St-Urbain où on a visité une ferme d'élevage d'émeu. La visite vaut vraiment le déplacement. D'abord ça coûte presque rien, on a accès aux animaux qui viennent manger dans nos mains. Les oiseaux sont étonnamment très sociables! On peut acheter tous les produits sur place. La dame qui nous a reçues a vraiment pris le temps de nous expliquer tous les produits, tant l'huile, les savons et autres crèmes que la viande ou les terrines. On a pu presque tout essayer et on a même goûté plusieurs trucs. Disons que son approche a été plus payante que le vendeur dont je parlais plus haut. On a pris la direction de La Malbaie et on a improvisé un pique-nique au bord de l'eau. J'ai goûté au fleuve pour voir si c'était salé. Pis on est revenues par la route du fleuve vers le chalet. Je suis repartie à contrecœur après un café. C'était fini les vacances! Pour cette fin de semaine en tous cas...
Seule ombre au tableau : j'ai un peu laissé quelqu'une se mêler de mes affaires, ou je l'ai plutôt sous-estimée dans son potentiel de mêlage, pis j'aurais pas dû. Pour moi, la fin de semaine aurait goûté meilleur.
Week end prochain, rendez-vous médical vendredi, fête de l'eau samedi et dimanche où on va essayer de botter des fesses!
Vendredi tôt, j'ai dû me rendre au CSSS à Baie-St-Paul à cause d'un petit pépin médical... J'ai hérité d'une carte et des super conseils de l'infirmière au triage, en plus du vaccin contre le tétanos qui était dû anyway. Bonne chose de faite. J'ai même hérité d'une carte de l'hôpital! En une demi-heure tout était réglé et j'ai rejoint les filles pour déjeuner. Ensutie, on a envahi Baie-St-Paul, visité plusieurs galeries et boutiques. L'une d'entre elles fut particulièrement marquante. On entre dans une savonnerie où l'artisan produit ses savons à partir de lait d'ânesse. Le concept est intéressant et on veut en savoir plus sur les odeurs et les propriétés. Première chose qu'on entend en entrant dans la boutique, "monsieur venez ici, c'est bon pour les homme aussi. Tous les hommes se crèment maintenant". (Quelqu'un ici veut rectifier s'il-vous-plaît?) Ça commençait bien. Le vendeur finit par s'intéresser à nous, et particulièrement à une de mes amies qui lui dit utiliser déjà un savon semblable, sauf dans le visage car elle a une peau fragile. Monsieur vendeur ouvre un robinet et la somme d'utiliser son produit sur le champ!!!! Elle n'est pas intéressée, il la questionne sur le savon qu'elle utilise, cale la marque pourtant réputée, et ajoute que son savon est incomparable, il a même "été testé sur les Blacks!!!!!" C'est quoi? Des chiens? Si les Blacks ont survécu les blancs peuvent l'utiliser sans crainte? J'ai fini par profité d'une ouverture vers la porte pour aller attendre sur la galerie. J'étais juste pu capable. On a vraiment eu une belle leçon de comment perdre plusieurs ventes. Y'a eu des moments plus agréables, comme la crème glacée trempée dans le vrai chocolat noir.
On est reparties chercher Maryse, qui arrivait cette journée-là, et on a repris la route dans la Matrix mobile histoire d'aller se mouiller les orteils dans le fleuve et faire l'épicerie du souper. À la ferme où on a acheté nos légumes il y avait un mouton sociable avec des dreads et des giga-couilles. On a fait un stop aussi à la fromagerie Dufour. On a joué à le Cercle après le souper et j'ai gagné 5000 dollars!
Samedi on s'est levées pas trop tard, on a déjeuné (crêpes blé et sarrasin fake aux pommes caramélisées et Migneron) et on s'est équipés pour une randonnée. On avait trouvé un trajet pas trop long, pas difficile, pour satisfaire celles qui ne voulaient pas suer autant que Marie et moi, les "primées". Ça a donné le sentier La Chute, dans le parc des Grands Jardins. D'abord juste la route pour se rendre au parc vaut la peine, je ne pensais pas voir des montagnes de cette envergure dans Charlevoix. Le sentier prend à peu près une heure pour se rendre à la chute, une grosse cascade, en fait, et c'est un aller-retour. Le paysage du parc est particulier, plein de taïga, lichens et bleuets. C'était un peu bouetteux, disons que les moins motivées à la marche comme tel en ont eu plus que pour leur argent et ont eu de la misère à garder le sourire sur tout le trajet.
Après la douche on est allées s'installer au Saint-Pub, micro-brasserie de Baie-St-Paul. Les bières sont bonnes, douces, les entrées étaient super mais les burgers et les frites ordinaires. Re fin de soirée dans le spa.
Dimanche on a végété un bout de temps en se levant. Après le déjeuner au pain doré (pourquoi j'ai été attitrée au déjeuner en fait?) on a fait nos comptes, dit au revoir à Maryse et levé les pattes vers La Malbaie. Sur le chemin on est arrêtées à la Laterie pour acheter divers produits du coin et on a poursuivi notre route jusqu'à St-Urbain où on a visité une ferme d'élevage d'émeu. La visite vaut vraiment le déplacement. D'abord ça coûte presque rien, on a accès aux animaux qui viennent manger dans nos mains. Les oiseaux sont étonnamment très sociables! On peut acheter tous les produits sur place. La dame qui nous a reçues a vraiment pris le temps de nous expliquer tous les produits, tant l'huile, les savons et autres crèmes que la viande ou les terrines. On a pu presque tout essayer et on a même goûté plusieurs trucs. Disons que son approche a été plus payante que le vendeur dont je parlais plus haut. On a pris la direction de La Malbaie et on a improvisé un pique-nique au bord de l'eau. J'ai goûté au fleuve pour voir si c'était salé. Pis on est revenues par la route du fleuve vers le chalet. Je suis repartie à contrecœur après un café. C'était fini les vacances! Pour cette fin de semaine en tous cas...
Seule ombre au tableau : j'ai un peu laissé quelqu'une se mêler de mes affaires, ou je l'ai plutôt sous-estimée dans son potentiel de mêlage, pis j'aurais pas dû. Pour moi, la fin de semaine aurait goûté meilleur.
Week end prochain, rendez-vous médical vendredi, fête de l'eau samedi et dimanche où on va essayer de botter des fesses!
Une des découvertes de l'été
Depuis mon trip de canot-camping je suis accro à la Tartinade de tofu de Fontaine Santé. Je suis vendue à cette compagnie là depuis un bout, pour les humus et les salades qui font des lunchs rapides et santé. La Tartinade est vraiment bonne. Ça goûte même pas le tofu. J'en mets partout, dans des tortillas, avec des légumes en trempette... Cet après-midi, surprise à l'épicerie, ils font un plus gros format maintenant! Yéé!! J'suis vraiment addict. Essayez ça!
jeudi 14 août 2008
aaaaaaaaaahhh!!
J'tiens pas en place. Incapable de rester assise plus que 3 minutes. J'ai même pas bu trop de café. Je pense juste à crisser mon camp vers la campagne. D'aucune efficacité au travail... C'est trop long!!!
Un signe de l'univers
Funérailles du jeune Villanueva ce matin et on s'est levés dans le brouillard...
mercredi 13 août 2008
Jokes de bateau
Parce que oui, le bateau-dragon est assez big pour avoir ses propres blagues!
Gracieuseté de mouvimax.
Les 10 signes que vous faites partie d'une équipe de bateau-dragon:
10. Après une réunion au travail, vous faites une ligne de "high-five" à la sortie de la salle.
9. Votre frère se marie le jour du Festival de BD de Montréal? Pas de problème, c'est évident!!!!
8. À une intersection, vous voyez une automobile qui avance lentement sur la ligne blanche. Vous criez "Le conducteur de la Ford rouge, Back Up Your Car!!!!"
7. Vous avez des ampoules aux fesses et dans les mains de la grosseur de 25 sous.
6. Quand vous courez avec vos amis pour ne pas rater le métro, vous criez "5...4...3...2...1... PICK UP!!!!"
5. Votre forme physique ressemble de plus en plus à celle d'un gorille.
4. Vous savez déjà très bien ce qu'on ressent lors d'une crise cardiaque.
3. Dans l'autobus, vous insistez fortement à une vieille dame de 90 ans qu'elle est à votre place car vous vous assoyez TOUJOURS dans l'Engine Room.
2. Après un échange torride avec votre partenaire, vous dites "Laissez aller".
1. Vous avez finalement trouvé quelque chose qui sent encore moins bon que votre équipement de hockey.... vos souliers de bateau-dragon!!!!
et
L'évolution typique du rameur :
Début de la première année : Je ne connais rien
Début de la deuxième année : Je connais tout et je me sens dans l'obligation de partager ma suprême connaissance à qui veut l'entendre... ou pas.
Début de la troisième année : Je connais encore tout, mais je commence à avoir un drôle de sentiment qu'il y a peut-être encore quelque chose qui m'échappe.
Début de la quatrième année : Je ne sais *&%?& rien de ce sport. Je n'ai jamais rien &*%?$ de &$%& de sport et je m'excuse à tout le monde que j'ai importuné et confondu depuis les deux dernières années.
Début de la cinquième année... et plus : J'en connais assez pour savoir ce que je ne sais pas et je travaille en conséquence.
J'en suis à ma troisième saison, c'est assez représentatif de mon état d'esprit.
Gracieuseté de mouvimax.
Les 10 signes que vous faites partie d'une équipe de bateau-dragon:
10. Après une réunion au travail, vous faites une ligne de "high-five" à la sortie de la salle.
9. Votre frère se marie le jour du Festival de BD de Montréal? Pas de problème, c'est évident!!!!
8. À une intersection, vous voyez une automobile qui avance lentement sur la ligne blanche. Vous criez "Le conducteur de la Ford rouge, Back Up Your Car!!!!"
7. Vous avez des ampoules aux fesses et dans les mains de la grosseur de 25 sous.
6. Quand vous courez avec vos amis pour ne pas rater le métro, vous criez "5...4...3...
5. Votre forme physique ressemble de plus en plus à celle d'un gorille.
4. Vous savez déjà très bien ce qu'on ressent lors d'une crise cardiaque.
3. Dans l'autobus, vous insistez fortement à une vieille dame de 90 ans qu'elle est à votre place car vous vous assoyez TOUJOURS dans l'Engine Room.
2. Après un échange torride avec votre partenaire, vous dites "Laissez aller".
1. Vous avez finalement trouvé quelque chose qui sent encore moins bon que votre équipement de hockey.... vos souliers de bateau-dragon!
et
L'évolution typique du rameur :
Début de la première année : Je ne connais rien
Début de la deuxième année : Je connais tout et je me sens dans l'obligation de partager ma suprême connaissance à qui veut l'entendre... ou pas.
Début de la troisième année : Je connais encore tout, mais je commence à avoir un drôle de sentiment qu'il y a peut-être encore quelque chose qui m'échappe.
Début de la quatrième année : Je ne sais *&%?& rien de ce sport. Je n'ai jamais rien &*%?$ de &$%& de sport et je m'excuse à tout le monde que j'ai importuné et confondu depuis les deux dernières années.
Début de la cinquième année... et plus : J'en connais assez pour savoir ce que je ne sais pas et je travaille en conséquence.
J'en suis à ma troisième saison, c'est assez représentatif de mon état d'esprit.
Le long temps
Je trouve que le temps file cet été. J'suis super occupée, je me promène d'une région à l'autre de la province. Cette semaine c'est Charlevoix, un chalet, avec mes plus vieilles amies. Ma gang du secondaire. Une fin de semaine de filles, bonnes bouffes, bons vins, jeux, spa, ballades. Ça va me faire un bien immense.
Cette semaine le temps est trop long. J'voudrais déjà être partie, les journées s'étirent au boulot... Vite vite qu'arrive demain!!!
Cette semaine le temps est trop long. J'voudrais déjà être partie, les journées s'étirent au boulot... Vite vite qu'arrive demain!!!
mardi 12 août 2008
Micky
Visite de mon petit frère ce week end. Il a toujours été spécial. Depuis qu'il est tout petit il nous a donné des signes de ses différences. Je me souviens de son plâtre, à même pas un an, qu'il avait fracassé à force de frapper sur les meubles. De ses crises violentes et interminables, le soir, juste avant le dodo. Je veux mon biberon, je ne veux plus mon biberon, je veux mon biberon, je garroche mon biberon et vous voulez même pas imaginer le temps que ça durait. Je me souviens de plusieurs centres de la petite enfance qui l'ont explusé, parce qu'il était agressif avec les autres enfants. Je me souviens d'avoir eu honte dans les jeux au McDo parce qu'il frappait. Aussi de l'avoir vu se rouler par terre parce qu'il ne restait plus de place au cinéma un après-midi où on allait voir le Grinch. Tous les coups il les a fait. Je me souviens d'avoir entendu mon père menacer d'une famille d'accueil parce que lui et sa conjointe étaient à bout. Je me souviens aussi d'avoir vu des mains d'adulte frapper, à bout d'autres ressources.
Éventuellement en cours de primaire on a posé un diagnostic. Trouble de l'attention avec hyperactivité. Ouvrez le DSM IV, lisez la définition, c'est lui. Bon on dit que seulement quelques critères sont nécessaires pour poser le diagnostic, il les a tous. Depuis quelques années, il prend de la médication. Ça aide à contrôler son impulsivité. Il est beaucoup plus agréable et peut se faire et garder des amis. Ça reste un petit bonhomme qui demande énormément d'attention, un cadre bien clair et beaucoup beaucoup d'amour. Se faire détester, il sait exactement comment. Mais moi je peux pas. J'suis sa grande soeur, il m'adore littéralement et je le lui rends bien. Même quand c'est difficile. Osez toucher à un de ses cheveux juste pour voir...
En fin de semaine c'était la première fois que je l'avais avec moi pour si longtemps, pas de parents. C'était jamais arrivé, à cause de la distance et du contexte familial. Habituellement, on se voit chez mon père. Je ne fais pas ou peu de discipline, je deviens un jouet pour le temps que je suis là et on fait à peu près tout ce qu'il veut. Je n'ai pas de responsabilité vis-à-vis de lui. Là c'était différent. Là c'était moi qui posait le cadre. On a eu une fin de semaine bien remplie, on a pu profiter du soleil. Mais ça m'a permis de constater une foule de choses. Comment il semble peu habitué à rencontrer de l'opposition. Comment, confronté à une difficulté, il s'effondre plutôt que de fournir l'effort nécessaire. Comment ça se fait donc que je ne connais pas sa sorte de pizza préférée? Comment il est calé en sports et intéressé par presque tout ce qu'on peut voir de ce qui se passe en Chine actuellement. Comment il peut être affectueux et attentionné aussi, me laissant dormir une petite heure de plus le matin, entre 6 et 7h. Comment il ne retient que le négatif du déroulement d'une activité et comment il peut chialer sans cesse! Comment il a encore le même rire, parfois, que quand il était tout petit. Comment il peut ressembler à mon père, par ses propos, par sa posture.
Desfois j'ai l'impression que ses parents ont lâché prise. Qu'ils ont cédé, souvent, dans des moments stratégiques où il aurait eu besoin du cadre et de l'autorité rassurante d'un parent solide. D'un autre côté, j'ai passé 48 heures avec lui qui m'ont épuisée. Comment on fait pour être solide pendant 11 ans? Mais si ça avait été comme ça, est-ce que j'aurais le même petit frère? Si j'avais pu être plus présente, lui faire voir autre chose, l'aider à dépasser ses limites, doucement, est-ce qu'il serait plus tenace aujourd'hui? Plus agréable? Quel genre d'adulte il va devenir?
J'ai toujours refusé de me culpabiliser de mon absence auprès de lui, la cause principale de tout ça étant un conflit qui a duré longtemps avec mon père. Une période pendant laquelle nous n'avons eu aucun contact. Et où je me demandais bien comment grandissait mon petit frère, sachant que je lui manquais beaucoup. Je me disais que mon père de toutes façons avait une grande part de responsabilité dans tout ça, même si j'étais adulte, c'était lui le parent. Avec le bilan que je fais de ma fin de semaine avec Micky, la culpabilité se repointe le bout du nez et ça me tue.
Éventuellement en cours de primaire on a posé un diagnostic. Trouble de l'attention avec hyperactivité. Ouvrez le DSM IV, lisez la définition, c'est lui. Bon on dit que seulement quelques critères sont nécessaires pour poser le diagnostic, il les a tous. Depuis quelques années, il prend de la médication. Ça aide à contrôler son impulsivité. Il est beaucoup plus agréable et peut se faire et garder des amis. Ça reste un petit bonhomme qui demande énormément d'attention, un cadre bien clair et beaucoup beaucoup d'amour. Se faire détester, il sait exactement comment. Mais moi je peux pas. J'suis sa grande soeur, il m'adore littéralement et je le lui rends bien. Même quand c'est difficile. Osez toucher à un de ses cheveux juste pour voir...
En fin de semaine c'était la première fois que je l'avais avec moi pour si longtemps, pas de parents. C'était jamais arrivé, à cause de la distance et du contexte familial. Habituellement, on se voit chez mon père. Je ne fais pas ou peu de discipline, je deviens un jouet pour le temps que je suis là et on fait à peu près tout ce qu'il veut. Je n'ai pas de responsabilité vis-à-vis de lui. Là c'était différent. Là c'était moi qui posait le cadre. On a eu une fin de semaine bien remplie, on a pu profiter du soleil. Mais ça m'a permis de constater une foule de choses. Comment il semble peu habitué à rencontrer de l'opposition. Comment, confronté à une difficulté, il s'effondre plutôt que de fournir l'effort nécessaire. Comment ça se fait donc que je ne connais pas sa sorte de pizza préférée? Comment il est calé en sports et intéressé par presque tout ce qu'on peut voir de ce qui se passe en Chine actuellement. Comment il peut être affectueux et attentionné aussi, me laissant dormir une petite heure de plus le matin, entre 6 et 7h. Comment il ne retient que le négatif du déroulement d'une activité et comment il peut chialer sans cesse! Comment il a encore le même rire, parfois, que quand il était tout petit. Comment il peut ressembler à mon père, par ses propos, par sa posture.
Desfois j'ai l'impression que ses parents ont lâché prise. Qu'ils ont cédé, souvent, dans des moments stratégiques où il aurait eu besoin du cadre et de l'autorité rassurante d'un parent solide. D'un autre côté, j'ai passé 48 heures avec lui qui m'ont épuisée. Comment on fait pour être solide pendant 11 ans? Mais si ça avait été comme ça, est-ce que j'aurais le même petit frère? Si j'avais pu être plus présente, lui faire voir autre chose, l'aider à dépasser ses limites, doucement, est-ce qu'il serait plus tenace aujourd'hui? Plus agréable? Quel genre d'adulte il va devenir?
J'ai toujours refusé de me culpabiliser de mon absence auprès de lui, la cause principale de tout ça étant un conflit qui a duré longtemps avec mon père. Une période pendant laquelle nous n'avons eu aucun contact. Et où je me demandais bien comment grandissait mon petit frère, sachant que je lui manquais beaucoup. Je me disais que mon père de toutes façons avait une grande part de responsabilité dans tout ça, même si j'étais adulte, c'était lui le parent. Avec le bilan que je fais de ma fin de semaine avec Micky, la culpabilité se repointe le bout du nez et ça me tue.
lundi 11 août 2008
C'est quoi la vraie Chine?
Ça y est... la folie des Olympiques est débutée officiellement depuis vendredi. Ça fait des mois qu'on parle de la Chine, de la situation politique, des droits de l'homme, de la réaction tardive du gouvernement suite au tremblement de terre pour venir en aide aux victimes dans le Sichuan. Des mois qu'on critique, qu'on parle de boycott des Jeux, qu'on demande aux athlètes de prendre position, de faire des gestes d'éclat pour manifester leur désaccord par rapport à la politique répressive du pays hôte. Encore plus longtemps qu'on est au fait de la difficulté d'avoir accès à de l'information en Chine et surtout d'en diffuser à partir de là-bas. Ça fait longtemps, donc, que nos médias nous dressent un portrait plutôt triste de la prochaine première puissance mondiale.
Vendredi midi, j'écoutais François Paradis. Je l'écoute vraiment juste quand j'ai un peu d'agressivité à passer, il fournit toujours l'étincelle qu'il faut pour que je passe cette énergie de façon... critique disons. Il parlait de la Chine et des Jeux, évidemment, sujet du jour incontournable. Et il était en visioconférence avec un Québécois installé en Chine depuis quelques années. Le contenu principal de leur discussion : c'est pas si pire que ça, les gens ont des droits en Chine, y'a pas de smog en Chine, en tous cas pas plus que dans une grande ville ici, toutes proportions gardées.
Ces propos suscitent plusieurs questions. Est-ce que nos médias nous font paniquer (pour rien)? Est-ce que une fois à l'intérieur du pays on devient désinformé à ce point? Est-ce que le fait de mettre les pieds en Chine abaisse nos standards? Possiblement qu'avec le boom économique que le pays connaît, ça bouscule les classes et que les moyens et les riches des villes s'en sortent plutôt bien. Reste que je ne voudrais pas avoir grandi là-bas dans un orphelinat en campagne, pour ensuite à mes quatorze ans être mise dehors de la place et devoir faire mon chemin jusqu'à la ville en me prostituant pour avoir de quoi manger.
Vendredi midi, j'écoutais François Paradis. Je l'écoute vraiment juste quand j'ai un peu d'agressivité à passer, il fournit toujours l'étincelle qu'il faut pour que je passe cette énergie de façon... critique disons. Il parlait de la Chine et des Jeux, évidemment, sujet du jour incontournable. Et il était en visioconférence avec un Québécois installé en Chine depuis quelques années. Le contenu principal de leur discussion : c'est pas si pire que ça, les gens ont des droits en Chine, y'a pas de smog en Chine, en tous cas pas plus que dans une grande ville ici, toutes proportions gardées.
Ces propos suscitent plusieurs questions. Est-ce que nos médias nous font paniquer (pour rien)? Est-ce que une fois à l'intérieur du pays on devient désinformé à ce point? Est-ce que le fait de mettre les pieds en Chine abaisse nos standards? Possiblement qu'avec le boom économique que le pays connaît, ça bouscule les classes et que les moyens et les riches des villes s'en sortent plutôt bien. Reste que je ne voudrais pas avoir grandi là-bas dans un orphelinat en campagne, pour ensuite à mes quatorze ans être mise dehors de la place et devoir faire mon chemin jusqu'à la ville en me prostituant pour avoir de quoi manger.
vendredi 8 août 2008
Une date mythique
Le 8 du 8 1988. C'est la date du décès de Félix Leclerc, un des plus grands paroliers et auteur-compositeur-interprète que le Québec aura connu. J'étais toute petite, même pas 7 ans, et pourtant je m'en souviens. Ça fait 20 ans aujourd'hui.
Branchez vous!
Ces temps-ci il fait tellement pas beau jamais qu'on prévoit un peu les activités en conséquence en fonction de ce qu'on annonce. Y'a des choses qui sont figées dans le béton, prévues depuis des mois (La bouette) ou à l'horaire régulier (le bateau-dragon) et je participe quand même, beau temps mauvais temps, températures extrêmes exceptées bien sûr.
Hier on annonçait des orages violents en fin de journée chez moi, et dans ces conditions on ne rame pas. Je m'étais en cours de journée "mindée" à la très forte probabilité que ça ne vaille même pas la peine que je me rende sur le site d'entraînement et avais dans ma tête réorganisé mon programme. Mais non! Hier en fin d'après-midi, beau gros chaud soleil daigne se pointer. Aucune bonne excuse donc de manquer l'entraînement. J'aurais dû être contente d'y aller mais j'étais juste contrariée que la météo change mon plan.
En fin de semaine je reçois chez moi mon petit demi-frère de 11 ans pour la première fois en visite. Je veux l'amener jouer dehors autant que possible et on a planifié d'aller éventuellement à Arbre Aventure demain. Jusqu'à ce matin on annonçait beau pour demain. Là je regarde la météo et il va pleuvoir apparemment... On fait quoi?
Si vous voulez pleuvoir vous avez beau, mais changez pas d'idée par exemple.
Hier on annonçait des orages violents en fin de journée chez moi, et dans ces conditions on ne rame pas. Je m'étais en cours de journée "mindée" à la très forte probabilité que ça ne vaille même pas la peine que je me rende sur le site d'entraînement et avais dans ma tête réorganisé mon programme. Mais non! Hier en fin d'après-midi, beau gros chaud soleil daigne se pointer. Aucune bonne excuse donc de manquer l'entraînement. J'aurais dû être contente d'y aller mais j'étais juste contrariée que la météo change mon plan.
En fin de semaine je reçois chez moi mon petit demi-frère de 11 ans pour la première fois en visite. Je veux l'amener jouer dehors autant que possible et on a planifié d'aller éventuellement à Arbre Aventure demain. Jusqu'à ce matin on annonçait beau pour demain. Là je regarde la météo et il va pleuvoir apparemment... On fait quoi?
Si vous voulez pleuvoir vous avez beau, mais changez pas d'idée par exemple.
mercredi 6 août 2008
La bouette tombe à l'eau
Depuis l'an dernier, on est en train d'instaurer une tradition familiale qui constitue en une fin de semaine de camping à Trois-Pistoles avec pour point culminant Le sentier de la bouette. Cette activité de plein air qui nous donne l'impression quelques heures de déjouer les éléments a lieu une fois par an, au mois d'août, et permet de relier à pied l'Isle-Verte, sur la rive sud à l'est de Rivière-du-Loup à l'île Verte, de l'autre côté de l'île Ronde, à environ 4 kilomètres de la rive en marchant dans le chenal. Le début de la traversée se fait sur un sol très spongieux. Gare à où vous mettez les pieds, sous peine de vous retrouver calés dans la bouette jusqu'aux genoux. Ensuite, c'est plus argileux et on repère les touffes d'herbe pour se garder à la surface, ou on adopte le style coup de patin pour glisser sur la glaise. On rejoint finalement l'eau et la marche se fait plus confortable, le fond étant surtout caillouteux. Au pire de la traversée, on marche dans 3 pieds d'eau à 8 degrés mais sur de courtes distances. On atteint la rive-sud de l'ile après avoir fait une pause sur l'île Ronde à mi-chemin. Sur l'île, on passe l'après-midi, il y a plusieurs trucs à visiter, le phare entre autres et juste se promener à pieds ça fait une belle ballade. Le retour se fait à marée haute, en bateau, à l'endroit même où on marchait quelques heures plus tôt.
L'activité se fait depuis 1989, lors d'une grande marée. Ce phénomène se produit deux fois durant un cycle lunaire, à la nouvelle et à la pleine lune. L'alignement de notre satellite avec le soleil augmente l'attraction créée sur les eaux et augmente l'amplitude de la marée, ce qui permet la traversée à pied. Autrefois, les insulaires profitaient de ce phénomène pour faire traverser du bétail entre autres.
Cette année, pour la première fois depuis 20 ans, la traversée a été annulée en raison des conditions météo. Le fleuve refusait de se retirer en raison des forts vents. Il faisait très froid ce matin-là, 7 degrés au bord de l'eau. Y'a juste le beau-père qui était toujours prêt à partir le matin même, le reste du groupe, on avait décidé qu'il faisait trop froid de toutes façons et on avait peur de mourir d'hypothermie sur l'île avant de reprendre le bateau.
Meilleure chance l'an prochain.
L'activité se fait depuis 1989, lors d'une grande marée. Ce phénomène se produit deux fois durant un cycle lunaire, à la nouvelle et à la pleine lune. L'alignement de notre satellite avec le soleil augmente l'attraction créée sur les eaux et augmente l'amplitude de la marée, ce qui permet la traversée à pied. Autrefois, les insulaires profitaient de ce phénomène pour faire traverser du bétail entre autres.
Cette année, pour la première fois depuis 20 ans, la traversée a été annulée en raison des conditions météo. Le fleuve refusait de se retirer en raison des forts vents. Il faisait très froid ce matin-là, 7 degrés au bord de l'eau. Y'a juste le beau-père qui était toujours prêt à partir le matin même, le reste du groupe, on avait décidé qu'il faisait trop froid de toutes façons et on avait peur de mourir d'hypothermie sur l'île avant de reprendre le bateau.
Meilleure chance l'an prochain.
vendredi 1 août 2008
Facho
L'air climatisé a pris congé aujourd'hui. Je m'en vais courir après un p'tit bonhomme de 2 ans et demi. Yé.
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