jeudi 29 mai 2008
Quand ça va mal...
Je suis dans la douche ce matin, dans mon bain sur pattes, et la pôle du rideau arrache du plafond et tombe. Super. C'est la troisième fois que ça arrive en 2 ans que je suis dans l'appart. J'ai pas vraiment d'activité susceptible de provoquer un stress inacceptable sur la structure pourtant... J'ai figé quelques secondes quand c'est arrivé, juste le temps pour mouiller le plancher comme il faut. J'avais pas besoin de ça. grrrrr
mercredi 28 mai 2008
Oh oh!
Depuis maintenant environ 5 ans on utilise des chiens en thérapie dans mon milieu de travail. Pas pour faire de la zoothérapie, ben, oui, à l'occasion, mais avant tout comme des assistants thérapeutes. Ils sont entraînés par Mira pour faire de la traction de fauteuil roulant, être des aides à la marche, dans les escaliers, servir d'appui pour se lever debout, et aussi se laisser flatter et brosser par les clients qui entraînent leurs membre supérieurs, et mille autres choses aussi. Ils sont surprenants. Ils contribuent aussi grandement à l'ambiance et à remonter le moral aux intervenants qui ont le caquet bas, parfois.
La thérapeute responsable du chien est arrivée aujourd'hui avec un nouveau pensionnaire. Son compagnon des dernières années est mort subitement en décembre, et sa remplaçante était trop délinquante pour travailler avec les clients. Le nouveau-venu pèse 100 lbs, est tout noir et a le poil plutôt long. On dirait un ours. On a juste le goût de se coucher à côté par terre et de l'utiliser comme oreiller. En plus il est vraiment mou (pas que j'aie testé le confort). Un bout de temps, il était couché sur le côté avec sa tête et ses pattes avant dans une direction et l'arrière du corps et les pattes arrières dans la direction opposée. Autrement dit, avec une rotation de 180 degrés dans la colonne. N'essayez pas ça à la maison, il est un professionnel.
Tout le temps où il était là, il a testé sa nouvelle maîtresse, désobéissant à toutes les commandes qu'elle lui donnait. Il se roulait sur le plancher de la salle, jappait, lui a même mordillé la main comme le fait un chiot alors qu'elle le punissait. Des comportements vraiment inacceptables pour un chien de thérapie. Un grand adolescent baveux.
Le grand malheur dans tout ça c'est que je suis allergique aux chiens. Il a tellement brassé l'air autour de lui que même sans lui avoir touché, je me suis mise à éternuer. S'il fait finalement ses preuves et se calme un peu, on devra partager notre environnement de travail... ça va être beau tantôt!
La thérapeute responsable du chien est arrivée aujourd'hui avec un nouveau pensionnaire. Son compagnon des dernières années est mort subitement en décembre, et sa remplaçante était trop délinquante pour travailler avec les clients. Le nouveau-venu pèse 100 lbs, est tout noir et a le poil plutôt long. On dirait un ours. On a juste le goût de se coucher à côté par terre et de l'utiliser comme oreiller. En plus il est vraiment mou (pas que j'aie testé le confort). Un bout de temps, il était couché sur le côté avec sa tête et ses pattes avant dans une direction et l'arrière du corps et les pattes arrières dans la direction opposée. Autrement dit, avec une rotation de 180 degrés dans la colonne. N'essayez pas ça à la maison, il est un professionnel.
Tout le temps où il était là, il a testé sa nouvelle maîtresse, désobéissant à toutes les commandes qu'elle lui donnait. Il se roulait sur le plancher de la salle, jappait, lui a même mordillé la main comme le fait un chiot alors qu'elle le punissait. Des comportements vraiment inacceptables pour un chien de thérapie. Un grand adolescent baveux.
Le grand malheur dans tout ça c'est que je suis allergique aux chiens. Il a tellement brassé l'air autour de lui que même sans lui avoir touché, je me suis mise à éternuer. S'il fait finalement ses preuves et se calme un peu, on devra partager notre environnement de travail... ça va être beau tantôt!
vendredi 23 mai 2008
Message d'intérêt public
À tous les virus de la Terre. J'ai cru sentir les débuts d'une agression subtile de votre part depuis 2-3 jours dans le fond de ma gorge et depuis hier au niveau des bronches. Le savez-vous que c'est pas le temps pantoute??? Qu'on est dans le jus au travail, qu'on fonctionne déjà avec la moitié de l'équipe habituelle? Qu'y'a une compétition de bateau dans moins d'un mois? Que le soleil va être là en fin de semaine et que je veux aller en vélo? Que j'ai juste pas le temps d'être malade?
Je jure que je prendrai tous les moyens pour vous tenir à distance. Je sors tout de suite l'eau chaude, le miel et le citron et je dors tout ce que je peux en fin de semaine. Si vraiment vous ne pouvez pas faire autrement, s'il-vous-plaît, frappez dur et fort mais pas longtemps. Lundi faut que je sois top shape.
Je jure que je prendrai tous les moyens pour vous tenir à distance. Je sors tout de suite l'eau chaude, le miel et le citron et je dors tout ce que je peux en fin de semaine. Si vraiment vous ne pouvez pas faire autrement, s'il-vous-plaît, frappez dur et fort mais pas longtemps. Lundi faut que je sois top shape.
mélou la lune
Bière avec les copines annulées ce soir... Celle qui suggérait m'a choké (salut Jass!!) parce que je brettais 5 minutes de trop au travail. En allant reconduire Marie-Jo on décide de prendre la bière sur son balcon après le déluge en regardant un arc-en-ciel plutôt qu'au bar, et de fil en aiguille de nous faire venir à souper, et de terminer ça au cinéma. Belle petite soirée improvisée, mais c'est pas ça le point.
En me regardant les pattes, les pieds accotés sur la rampe du balcon, je constate tout d'un coup que j'ai pas deux sandales pareilles dans les pieds!!! Bon à les regarder vite elles se ressemblent mais ce n'est clairement pas la même paire. Ça doit faire 2-3 semaines que je me promène avec ça dans les pieds. Pas fort fort...
En fouillant dans le fond de mon garde-robe j'ai trouvé la deuxième de chaque paire. Pas lunatique moi pourtant, ou si peu. Je commence à avoir des doutes-là.
En me regardant les pattes, les pieds accotés sur la rampe du balcon, je constate tout d'un coup que j'ai pas deux sandales pareilles dans les pieds!!! Bon à les regarder vite elles se ressemblent mais ce n'est clairement pas la même paire. Ça doit faire 2-3 semaines que je me promène avec ça dans les pieds. Pas fort fort...
En fouillant dans le fond de mon garde-robe j'ai trouvé la deuxième de chaque paire. Pas lunatique moi pourtant, ou si peu. Je commence à avoir des doutes-là.
mercredi 21 mai 2008
Les codes
Je reviens chez moi après l'entraînement de bateau. Au coin de ma rue, une femme dans la cinquantaine fait signe aux voitures d'arrêter, elle se tient presqu'au milieu de ma voie. Croyant à un problème, bien naïve que je suis parfois, je m'arrête. Elle ouvre la portière côté passager et me demande un lift deux rues plus loin... C'est quoi l'affaire??? Je lui dit que je ne vais pas dans cette direction. Elle insiste et me demande où je vais!! Je lui réponds que ça ne la regarde pas et l'invite dans des termes polis mais clairs et directs à refermer la porte.
J'peux pas croire qu'elle était assez mal prise physiquement pour pas marcher les 3 minutes que ça prend. En plus, y'a un code universel sur la planète entière je crois qui existe pour ces situations-là. Il indique clairement l'intention de la personne qui l'utilise et évite d'emmerder les conducteurs qui ne sont pas intéressés. Quand on veut un lift on fait du pouce.
J'peux pas croire qu'elle était assez mal prise physiquement pour pas marcher les 3 minutes que ça prend. En plus, y'a un code universel sur la planète entière je crois qui existe pour ces situations-là. Il indique clairement l'intention de la personne qui l'utilise et évite d'emmerder les conducteurs qui ne sont pas intéressés. Quand on veut un lift on fait du pouce.
mardi 20 mai 2008
lundi 19 mai 2008
Le risque
Belle fin de semaine sous le soleil! Courte quand même, je travaillais aujourd'hui, moi. On a commencé ça avec une rando avec le club de marche dans le parc de la Batiscan, guidée par le beau-père. Un petit 10 km sur terrain plutôt plat, de quoi délier les jambes en début de saison. Au tiers du parcours, on a une petite rivière à traverser. Au plus 7 à 8 mètres de large et 6 pouces d'eau. Y'a quand même un peu de courant. Généralement à cette endroit une passerelle permet de passer à pied sec. Elle n'est pas encore installée.
Trois plans s'offrent à nous. Un : retirer bottes et bas et traverser les pieds dans l'eau, entre les roches. Deux, essayer de trouver un chemin tout près sur les roches, à pied sec autant que possible. Trois, grimper une section assez abrupte, pour aller voir plus en amont, redescendre au bord de l'eau et trouver un gué à cet endroit. On était une vingtaine. Ce que je n'aime pas des sorties de groupe, c'est le niaisage. Desfois rallier tout le monde à une solution c'est long...... et ma fibre indépendantiste (c'est pas ça qu'il faut dire mais ça me plaît) finit généralement par s'exprimer. Voyant que ça s'étirait, je retire mes bottes et jette un coup d'oeil au beau-père, lui demandant silencieusement son autorisation en tant qu'organisateur. Il me fait signe d'y aller. Ma mère et deux autres femmes du groupe ont essayé le plan 2 et le reste du groupe grimpe déjà.
1 minute plus tard, je fais le lézard sur une roche plate, je profite du soleil, je grignote une pomme, je me sèche les pieds et me rechausse, et je regarde le spectacle. Le grand groupe termine la montée et se dirige en amont. Les guides sont déjà rendus et cherchent des roches suffisamment proches pour faire traverser les madames. Les trois autres ont amorcé la traversée, sautant tant bien que mal de roche en roche. Le spectacle se passait là... 2 sur trois sont finalement tombées à l'eau en sautant sur la rive. Heureusement aucun blessé. Mais ça aurait pu. Le reste du groupe a eu l'avantage de bénéficier des peu nombreux hommes galants qui les ont aidées dans une traversée qui ne fut pas des plus facile à ce que j'ai compris.
De mon point de vue, mon option était la plus sage, la moins longue, la plus facile, la moins risquée. Passer proche de me péter la gueule sur les roches, très peu pour moi. Je ne suis pas non plus fan des montées abruptes. Hors, je me suis fait un peu reprocher mon imprudence d'avoir traversé seule. Les roches étaient glissantes (qu'en savez-vous, aviez-vous les pieds dessus?), il y avait du courant (dans 6 pouces d'eau, on s'entend...).
On dort et on risque les araignées. On se lève le matin et ça continue. On conduit et un accident est si vite arrivé. On pratique un sport et on risque une blessure. On choisit le sofa et on risque pire. On aime et on risque de perdre. Tout le temps. Est-ce que le risque c'est nécessairement la peur? Est-ce que cette chienne-là peut être assez forte pour empêcher un cœur d'aimer?
Trois plans s'offrent à nous. Un : retirer bottes et bas et traverser les pieds dans l'eau, entre les roches. Deux, essayer de trouver un chemin tout près sur les roches, à pied sec autant que possible. Trois, grimper une section assez abrupte, pour aller voir plus en amont, redescendre au bord de l'eau et trouver un gué à cet endroit. On était une vingtaine. Ce que je n'aime pas des sorties de groupe, c'est le niaisage. Desfois rallier tout le monde à une solution c'est long...... et ma fibre indépendantiste (c'est pas ça qu'il faut dire mais ça me plaît) finit généralement par s'exprimer. Voyant que ça s'étirait, je retire mes bottes et jette un coup d'oeil au beau-père, lui demandant silencieusement son autorisation en tant qu'organisateur. Il me fait signe d'y aller. Ma mère et deux autres femmes du groupe ont essayé le plan 2 et le reste du groupe grimpe déjà.
1 minute plus tard, je fais le lézard sur une roche plate, je profite du soleil, je grignote une pomme, je me sèche les pieds et me rechausse, et je regarde le spectacle. Le grand groupe termine la montée et se dirige en amont. Les guides sont déjà rendus et cherchent des roches suffisamment proches pour faire traverser les madames. Les trois autres ont amorcé la traversée, sautant tant bien que mal de roche en roche. Le spectacle se passait là... 2 sur trois sont finalement tombées à l'eau en sautant sur la rive. Heureusement aucun blessé. Mais ça aurait pu. Le reste du groupe a eu l'avantage de bénéficier des peu nombreux hommes galants qui les ont aidées dans une traversée qui ne fut pas des plus facile à ce que j'ai compris.
De mon point de vue, mon option était la plus sage, la moins longue, la plus facile, la moins risquée. Passer proche de me péter la gueule sur les roches, très peu pour moi. Je ne suis pas non plus fan des montées abruptes. Hors, je me suis fait un peu reprocher mon imprudence d'avoir traversé seule. Les roches étaient glissantes (qu'en savez-vous, aviez-vous les pieds dessus?), il y avait du courant (dans 6 pouces d'eau, on s'entend...).
On dort et on risque les araignées. On se lève le matin et ça continue. On conduit et un accident est si vite arrivé. On pratique un sport et on risque une blessure. On choisit le sofa et on risque pire. On aime et on risque de perdre. Tout le temps. Est-ce que le risque c'est nécessairement la peur? Est-ce que cette chienne-là peut être assez forte pour empêcher un cœur d'aimer?
full dégueu!!!
Depuis 4-5 jours j'ai une plaque rouge un peu plus grande qu'une pièce de deux dollars qui est apparue au niveau des dernières côtes, et qui tend à agrandir. J'ai pensé que c'était de l'eczéma, vu le stress des dernières semaines et que j'en ai déjà fait. Mais c'était pas vraiment pareil, ça brûle plus que ça démange... Y'avait l'hypothèse d'un zona qui était sur la table (arkk). J'ai réussi à accrocher un médecin aujourd'hui au travail. On oublie le zona. À son avis ça ressemble à une morsure d'araignée. Je me serais fait mordre pendant mon sommeil. Je n'ai pas dormi ailleurs que dans mon lit... Je n'en ai pas eu connaissance. Si y'a une affaire qui m'écoeure dans la vie c'est les bibittes dans la maison. Les araignées c'est comme le top du dégueu... En plus le doc m'a dit que la rougeur peut agrandir jusqu'à un mois après la morsure. UN MOIS!!! Ça va avoir l'air de quoi? J'pense que je ne dormirai plus jamais.
mardi 13 mai 2008
Merci système D
Hier à la pépinière, problème technique en vue. Je veux mettre mes fraises dans une jardinière que je vais accrocher à la main-courante de la galerie, à peu près du format d'un 2" X 4". Pour le contenant ça va, c'est pour l'accrocher que ça se complique. Tous les supports ont l'air fait pour une rampe de métal, trop étroits. Tant pis, je pars avec la jardinière quand même. Le pot de plastique qui aura le dessus sur moi n'est pas encore né. J'ai déjà une idée en tête.
J'ai finalement gossé un cintre en métal. Coupé en deux et tordu juste comme il faut j'ai réussi à suspendre la jardinière. J'suis pas mal fière du résultat, ça fait très bien la job.
(Mais dans ces moments-là je me dis aussi que j'aurais possiblement laissé la job de pinces à mon chum si il existait, offrant gracieusement mes mains pour tenir la patente en critiquant chacun de ses gestes parce que c'est pas de même que j'aurais fait ça moi.)
J'ai finalement gossé un cintre en métal. Coupé en deux et tordu juste comme il faut j'ai réussi à suspendre la jardinière. J'suis pas mal fière du résultat, ça fait très bien la job.
(Mais dans ces moments-là je me dis aussi que j'aurais possiblement laissé la job de pinces à mon chum si il existait, offrant gracieusement mes mains pour tenir la patente en critiquant chacun de ses gestes parce que c'est pas de même que j'aurais fait ça moi.)
Merci bateau!
Le hamster court vite et longtemps entre mes deux oreilles ces temps-ci... Ça faisait une semaine que je n'avais pas ramé. Je me suis rappelé ce soir qu'il est impossible de penser à autre chose une fois les fesses dans le bateau. Après les set-up, catch, compression, sortie, retour rapide en avant, pause et on recommence, penser à rester grande, tête haute, regard loin devant, sortir les pecs, garder le bras du haut solide, faire une bonne rotation au catch, garder un angle positif sur la pagaie, compresser en bloc, kicker la sortie dans un mouvement qui va de l'épaule au poignet et j'en oublie, tout ça 45-50 fois par minute, en surveillant constamment la synchro avec 19 autres rameurs et en ayant une petite peur en passant sous le pont qui est fermé à la circulation dessus mais pas en-dessous, ça te calme un hamster.
Vendez-vous du sommeil?
Je paierais un pas pire prix pour bien dormir. Je me suis encore endormie super tard, j'suis à la veille d'être cernée jusqu'au menton.
J'ai oublié ma prothèse cognitive à la maison, mon agenda. Qu'est-ce qu'on fait le mardi matin en équipe?? Les horaires de la semaine suivante. Bravo mélou!
J'ai oublié ma prothèse cognitive à la maison, mon agenda. Qu'est-ce qu'on fait le mardi matin en équipe?? Les horaires de la semaine suivante. Bravo mélou!
lundi 12 mai 2008
Revirement d'une journée qui devait être poche
C'était écrit dans le ciel que j'allais avoir la pire journée du monde. Pour être sûre de bien la commencer, j'ai tourné pendant trois heures dans mon lit hier avant de finalement m'endormir aujourd'hui. Manquer de sommeil avant un lundi matin ça n'est jamais une bonne idée. En déjeunant, j'ai cassé le couvercle de mon sucrier. Le malheur m'attendait donc certainement de l'autre côté de la porte de l'appart.
Mais non! C'était le retour d'une voisine de bureau, toute énergisée de son voyage en Asie malgré le décalage de 12 heures. LE client que je ne voulais pas voir aujourd'hui m'a appelée pour annuler son rendez-vous. Ça m'a donné une petite demi-heure d'extra au dîner pour tenter un roupillon avant l'après-midi.
J'ai croisé des gars du rugby à l'école secondaire où j'allais terminer ma journée de travail. J'ai laissé au retour mon vélo chez le docteur pour une mise au point, je vais le récupérer comme un neuf plus tard cette semaine. J'ai rencontré un autre gars du rugby au magasin (WTF?). Finalement je suis arrêtée chez un pépiniériste ramasser de quoi me faire un mini-jardin de balcon. Si j'suis fine avec elles je vais pouvoir manger des fraises et des tomates cerises qui goûtent le soleil et parfumer mon été de ciboulette, romarin et lavande.
**************
Edit : J'ai lavé mes jeans avec des cartes et des billets dans les poches... Avant le rinçage j'ai eu le temps d'en récupérer un peu... manque ma carte de guichet. grrrrrrrrrr
Mais non! C'était le retour d'une voisine de bureau, toute énergisée de son voyage en Asie malgré le décalage de 12 heures. LE client que je ne voulais pas voir aujourd'hui m'a appelée pour annuler son rendez-vous. Ça m'a donné une petite demi-heure d'extra au dîner pour tenter un roupillon avant l'après-midi.
J'ai croisé des gars du rugby à l'école secondaire où j'allais terminer ma journée de travail. J'ai laissé au retour mon vélo chez le docteur pour une mise au point, je vais le récupérer comme un neuf plus tard cette semaine. J'ai rencontré un autre gars du rugby au magasin (WTF?). Finalement je suis arrêtée chez un pépiniériste ramasser de quoi me faire un mini-jardin de balcon. Si j'suis fine avec elles je vais pouvoir manger des fraises et des tomates cerises qui goûtent le soleil et parfumer mon été de ciboulette, romarin et lavande.
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Edit : J'ai lavé mes jeans avec des cartes et des billets dans les poches... Avant le rinçage j'ai eu le temps d'en récupérer un peu... manque ma carte de guichet. grrrrrrrrrr
dimanche 11 mai 2008
Un peu de fatigue
Un récit, quatre narrateurs qui rassemblent le puzzle et nous expliquent comment on peut en arriver "là", avec une touche d'ironie et d'humour. Je veux que Stéphane Bourguignon me raconte ma vie, et la tienne.
vendredi 9 mai 2008
Bye bye nombril!
Mon amie Marie-Jo s'est cassé mal sale un os de la main y'a deux semaines et elle est prise dans le plâtre pour un petit bout de temps. Ça remet les idées un peu en place aller laver sa vaisselle, faire son épicerie, descendre le bac de récup, nous faire à souper... Quand on se compare on se console paraît...
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Edit : Merci Marie pour la citation du jour : "Les relations de couple là... c'est pas simple."
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Edit : Merci Marie pour la citation du jour : "Les relations de couple là... c'est pas simple."
jeudi 8 mai 2008
Immobilisme
Depuis quelques jours on parle de cigarettes de contrebande sur les réserves. C'est un sujet qui revient régulièrement dans l'actualité. Je suis loin de connaître tous les enjeux. Éclairez ma lanterne si vous pouvez, je ne prétends aucunement que ce que je vais avancer fait du sens. Ce qui est certain c'est que ça me questionne beaucoup.
Comment ça se fait, donc, que des Québécois, des Canadiens, peuvent pratiquer sur le territoire, sous prétexte qu'ils sont Autochtones, une activité illégale sans s'inquiéter d'être embêtés par les autorités? On les excuse, disant que l'économie de la réserve repose sur cette activité, que ça créerait plus de problèmes de mettre fin au trafic que de lui laisser libre cours... Y'aurait pas moyen de rendre tout ça légal, la production du tabac, la fabrication, la commercialisation? Que la communauté en garde les bénéfices et que le gouvernement puisse percevoir un minimum de taxe sur le produit? Contrôler la hausse du coût des cigarettes relié à toute cette transformation? Qu'est-ce qu'il faudrait que je sache pour que l'inaction du gouvernement à ce point-ci prenne un sens?
Comment ça se fait, donc, que des Québécois, des Canadiens, peuvent pratiquer sur le territoire, sous prétexte qu'ils sont Autochtones, une activité illégale sans s'inquiéter d'être embêtés par les autorités? On les excuse, disant que l'économie de la réserve repose sur cette activité, que ça créerait plus de problèmes de mettre fin au trafic que de lui laisser libre cours... Y'aurait pas moyen de rendre tout ça légal, la production du tabac, la fabrication, la commercialisation? Que la communauté en garde les bénéfices et que le gouvernement puisse percevoir un minimum de taxe sur le produit? Contrôler la hausse du coût des cigarettes relié à toute cette transformation? Qu'est-ce qu'il faudrait que je sache pour que l'inaction du gouvernement à ce point-ci prenne un sens?
mercredi 7 mai 2008
Aide-toi et le ciel...
J'ai connu Nicolas (pour les besoins de la cause) il y a quelques années. Il était au début de l'adolescence. Deux ans avant il avait eu un grave accident qui lui laissait des séquelles importantes au niveau de la motricité. Depuis il se déplace majoritairement en fauteuil roulant. Ça bouleverserait la vie de n'importe qui.
Il vivait chez son père, consommateur invétéré de drogues dures. Sa mère avait renoncé à s'occuper de lui, il était un enfant trop difficile. Les principales préoccupations de Nicolas étaient d'avoir de la nourriture dans le frigo. C'était lui qui jouait au père dans la maison, son père étant incapable de s'occuper correctement de sa personne entre les désintox, alors pour les enfants...
Nicolas avait des besoins en réadap. J'étais incapable d'intervenir auprès de lui. Aucune motivation de sa part, aucun encadrement de ses parents. Nous avons fait appel au Centre jeunesse pour nous donner des moyens d'intervenir, mais surtout essayer de donner une vie plus normale à Nicolas. Après de nombreux essais pour le garder chez lui avec support des intervenants du centre jeunesse, la décision a été prise de le placer en famille d'accueil. Il a retrouvé un rythme de vie et des préoccupations plus normales pour un jeune de son âge et j'ai pu faire un bout de chemin avec lui. Il s'est fixé des objectifs et a commencé à investir un peu plus sur sa propre personne. Il a perdu du poids, retrouvé un peu d'estime. J'avais espoir.
Une fois de plus, Nicolas a subit le rejet cet hiver. La famille d'accueil a refusé de le garder. Il est allé vivre chez sa mère. Après une courte lune de miel, elle a perdu le contrôle. Aujourd'hui j'apprends que le jeune consomme des drogues dures, veut lâcher l'école, ne va pas à ses rendez-vous, a été arrêté pour vol, se bat, fugue et néglige les soins essentiels à sa santé.
Je vais probablement le voir demain matin. Je m'attends à trouver un jeune qui va éviter mon regard, arrogant, négligé. Comment on fait pour redonner un sens à une vie?
Il vivait chez son père, consommateur invétéré de drogues dures. Sa mère avait renoncé à s'occuper de lui, il était un enfant trop difficile. Les principales préoccupations de Nicolas étaient d'avoir de la nourriture dans le frigo. C'était lui qui jouait au père dans la maison, son père étant incapable de s'occuper correctement de sa personne entre les désintox, alors pour les enfants...
Nicolas avait des besoins en réadap. J'étais incapable d'intervenir auprès de lui. Aucune motivation de sa part, aucun encadrement de ses parents. Nous avons fait appel au Centre jeunesse pour nous donner des moyens d'intervenir, mais surtout essayer de donner une vie plus normale à Nicolas. Après de nombreux essais pour le garder chez lui avec support des intervenants du centre jeunesse, la décision a été prise de le placer en famille d'accueil. Il a retrouvé un rythme de vie et des préoccupations plus normales pour un jeune de son âge et j'ai pu faire un bout de chemin avec lui. Il s'est fixé des objectifs et a commencé à investir un peu plus sur sa propre personne. Il a perdu du poids, retrouvé un peu d'estime. J'avais espoir.
Une fois de plus, Nicolas a subit le rejet cet hiver. La famille d'accueil a refusé de le garder. Il est allé vivre chez sa mère. Après une courte lune de miel, elle a perdu le contrôle. Aujourd'hui j'apprends que le jeune consomme des drogues dures, veut lâcher l'école, ne va pas à ses rendez-vous, a été arrêté pour vol, se bat, fugue et néglige les soins essentiels à sa santé.
Je vais probablement le voir demain matin. Je m'attends à trouver un jeune qui va éviter mon regard, arrogant, négligé. Comment on fait pour redonner un sens à une vie?
vendredi 2 mai 2008
Toucher du bois
Grosse journée en vue, déjà bien entamée par un entraînement en endurance sur la rivière. Le quai et le bateau étaient tous givrés mais le soleil était au rendez-vous. On avait même une loutre de rivière pour nous saluer au passage, qui faisait la pause sur une grosse roche. Mignon!
La suite d'aujourd'hui, ben travail. Mais c'est une journée particulière. Je vais savoir si mon boulot est dans les règles ou pas. Ça devrait aller mais le stress est là...
Re-bateau ensuite. Un entraînement en intensité on nous a dit. Plusieurs séries de courte durée. Hier soir on avait un entraînement de ce type... 6 x 45 secondes, 8 x 30 sec, 10 x 20 sec dans le tapis avec peu de repos. Ce sont mes préférés.
Après ça... salon funéraire. Un parent d'une collègue est décédée subitement la fin de semaine dernière. Dans un accident de voiture, ironiquement. Ça fait deux fois dans les dernières années que ça se produit. Des filles de mon âge qui perdent un parent. Sans préparation aucune. Je ne veux même pas imaginer si ça m'arrivait. Je pense que je perdrais la carte.
La suite d'aujourd'hui, ben travail. Mais c'est une journée particulière. Je vais savoir si mon boulot est dans les règles ou pas. Ça devrait aller mais le stress est là...
Re-bateau ensuite. Un entraînement en intensité on nous a dit. Plusieurs séries de courte durée. Hier soir on avait un entraînement de ce type... 6 x 45 secondes, 8 x 30 sec, 10 x 20 sec dans le tapis avec peu de repos. Ce sont mes préférés.
Après ça... salon funéraire. Un parent d'une collègue est décédée subitement la fin de semaine dernière. Dans un accident de voiture, ironiquement. Ça fait deux fois dans les dernières années que ça se produit. Des filles de mon âge qui perdent un parent. Sans préparation aucune. Je ne veux même pas imaginer si ça m'arrivait. Je pense que je perdrais la carte.
jeudi 1 mai 2008
Ouin... peut-être
Pris chez Accompagnateur-Mystère
You are The Hierophant
Divine Wisdom. Manifestation. Explanation. Teaching.
All things relating to education, patience, help from superiors.The Hierophant is often considered to be a Guardian Angel.
The Hierophant's purpose is to bring the spiritual down to Earth. Where the High Priestess between her two pillars deals with realms beyond this Earth, the Hierophant (or High Priest) deals with worldly problems. He is well suited to do this because he strives to create harmony and peace in the midst of a crisis. The Hierophant's only problem is that he can be stubborn and hidebound. At his best, he is wise and soothing, at his worst, he is an unbending traditionalist.
What Tarot Card are You?
Take the Test to Find Out.
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