Réunion d'organisation du travail hier. J'y suis conviée à titre de personne ayant travaillé sur la problématique qui se présente dans un autre programme. Finalement une fois sur place, avec les informations apportées par une autre professionnelle, je constate que le fonctionnement qu'on a dans notre propre programme est possiblement à revoir. L'autonomie d'une classe de professionnels risque d'être sérieusement compromise.
J'entre au travail ce matin, on dirait qu'une bombe est tombée hier. Rassurer tout le monde, informer ceux qui ne l'étaient pas de la situation de la veille, aller aux informations. Essayer de débroussailler et comprendre moi-même les enjeux de cette situation complexe. Respirer par le nez. J'ai l'impression de reprendre un travail fait en équipe il y a deux ans.
Dans un nouveau dossier, j'ai un peu gaffé hier au téléphone, ça n'a eu pour seule conséquence que de créer un malentendu que je pouvais rattraper par un message simple expliquant la situation. Je reparle à la personne avec qui a eu lieu le malentendu, m'excuse, elle me dit qu'elle a écouté mon message et a trouvé que j'avais l'air d'une adolescente!!! Et que le ricanement que je voulais dédramatisant dans la situation absolument sans impact pour personne était peu professionnel. WTF???? Si tu veux vraiment vraiment m'atteindre au travail, dis ça. C'est parfait. Ça marche à tout coup. Lââââââââcher prise. GGgggrrrrrrrr
Mais là c'est fini. Je vais chercher frangine et son copain tout à l'heure, on prendra un verre à la micro du coin avant de revenir à la maison.
Demain, journée de rêve. Rando en raquettes dans le parc du mont Orford, spa avec massage s'il-vous-plaît, retour tranquillo à la maison pour double fondue avec un bon vin. Le bonheur!!!!!
vendredi 30 janvier 2009
jeudi 29 janvier 2009
Erin Brockovich à Shannon
J'écoute Enquête pis j'me crinque toute seule dans mon salon.
J'dis pas que le gouvernement a été négligent, que le TCE est effectivement responsable des cancers du petit village... la cour va s'en occuper.
Mais mettons que c'est ça, c'est donc ben dur pour un gouvernement de se remettre en question, d'assumer ses responsabilités, de se regarder le nombril et de dire oui on a vraiment gaffé, on a géré cette situation inacceptable de façon complètement irresponsable, mais on voudrait regarder les solutions et éviter que ça se reproduise.
Depuis quand, à moins que la littérature ait vraiment démontré le contraire, est-ce qu'on peut affirmer que A n'est absolument pas la cause de B? Faut faire une étude pour ça!! C'est pas parce que ça n'est pas écrit noir sur blanc encore que ça n'existe pas. C'est pas parce qu'on a établi le lien entre le TCE et certains cancers du rein, ou des lymphomes ou des cancers du foie que les cancer du cerveau ou de la gorge n'y sont d'aucune façon liés.
Y'a plus de questions que de réponses actuellement, mais j'espère vraiment vraiment que toutes les parties vont s'engager de bonne foi dans le processus en cours. Même si ça pue.
J'dis pas que le gouvernement a été négligent, que le TCE est effectivement responsable des cancers du petit village... la cour va s'en occuper.
Mais mettons que c'est ça, c'est donc ben dur pour un gouvernement de se remettre en question, d'assumer ses responsabilités, de se regarder le nombril et de dire oui on a vraiment gaffé, on a géré cette situation inacceptable de façon complètement irresponsable, mais on voudrait regarder les solutions et éviter que ça se reproduise.
Depuis quand, à moins que la littérature ait vraiment démontré le contraire, est-ce qu'on peut affirmer que A n'est absolument pas la cause de B? Faut faire une étude pour ça!! C'est pas parce que ça n'est pas écrit noir sur blanc encore que ça n'existe pas. C'est pas parce qu'on a établi le lien entre le TCE et certains cancers du rein, ou des lymphomes ou des cancers du foie que les cancer du cerveau ou de la gorge n'y sont d'aucune façon liés.
Y'a plus de questions que de réponses actuellement, mais j'espère vraiment vraiment que toutes les parties vont s'engager de bonne foi dans le processus en cours. Même si ça pue.
Bouffe post-natation le frigo est vide fuck
J'ai fait l'essai du service à l'auto St-Hubert!!!
Est-ce qu'y'a juste moi qui était pas au courant de son existence avant aujourd'hui?
Est-ce qu'y'a juste moi qui était pas au courant de son existence avant aujourd'hui?
mercredi 28 janvier 2009
La leçon du jour!
La mienne... vous autres vous faites ce que vous voulez.
Tant qu'à être pogné dans un bouchon, choisis donc le plus près de chez vous.
Ça m'a pris une heure revenir du travail. Habituellement c'est 5 minutes.
Tant qu'à être pogné dans un bouchon, choisis donc le plus près de chez vous.
Ça m'a pris une heure revenir du travail. Habituellement c'est 5 minutes.
Kiki
Va aller s'écraser les fesses dans le sable sur une plage du Mexique avec sa boss ;-) préférée une semaine au printemps????
C'est moi!!!
C'est moi!!!
lundi 26 janvier 2009
Quelques p'tits trucs
J'ai finalement réussi à obtenir mes bulletins de paye, par un chemin vraiment tordu avec l'aide d'une dame des RH. Yé.
Un autre gars de l'université essaye de me rejoindre mais l'extension à 6 chiffres ne me mène nulle part... Faut que je détricote ça demain quand je vais avoir 2 minutes.
Les journées se suivent et ne se ressemblent pas.
Quand t'as pas de vignette pour personne handicapée dans ta voiture, t'as donc la capacité de marcher en théorie sur une distance raisonnable. Quand le parking de l'épicerie qui est tellement grand qu'il n'est jamais jamais plein est au 3/4 vide, qu'il ne fait même plus -1000 degrés, pourquoi t'attends après ma place qui n'est même pas si proche que ça de la porte alors qu'en fait j'arrive au magasin et que t'as 40 millions d'autres options?
Je vais recoudre ce soir pour la quatrième fois mon bouton de manteau. J'comprends pas pourquoi ça tient pas. Des trucs? Help!!!! J'vais pas me rendre à 6 fois.
Un autre gars de l'université essaye de me rejoindre mais l'extension à 6 chiffres ne me mène nulle part... Faut que je détricote ça demain quand je vais avoir 2 minutes.
Les journées se suivent et ne se ressemblent pas.
Quand t'as pas de vignette pour personne handicapée dans ta voiture, t'as donc la capacité de marcher en théorie sur une distance raisonnable. Quand le parking de l'épicerie qui est tellement grand qu'il n'est jamais jamais plein est au 3/4 vide, qu'il ne fait même plus -1000 degrés, pourquoi t'attends après ma place qui n'est même pas si proche que ça de la porte alors qu'en fait j'arrive au magasin et que t'as 40 millions d'autres options?
Je vais recoudre ce soir pour la quatrième fois mon bouton de manteau. J'comprends pas pourquoi ça tient pas. Des trucs? Help!!!! J'vais pas me rendre à 6 fois.
mercredi 21 janvier 2009
aaaaaaaaahhhh bureaucracie...
... comme disait mon voisin de bureau.
Jamais vu une université où c'est aussi compliqué avoir du service. Depuis fin août que je devrais avoir un courriel et avoir accès à mes bulletins de paye... Là ça va faire 3 personnes à qui je parle aujourd'hui, 3 fois qu'on me réfère ailleurs parce que mon problème est tellement complexe... Personne n'a activé mon dossier apparemment.
Les cours sont terminés, je m'en foutrais! Sauf qu'on dirait qu'on m'a versé une paye en trop. Et là j'peux pas aller voir pourquoi... parce que par la magie de la technologie j'ai des dépôts directs et des bulletins de paye informatisés. Je rage!!!!
.................................
Ça faisait un mois lundi que je n'avais pas vu de clients, à cause du congé des Fêtes et de mes deux semaines de travaux légers. Entre temps, y'a un sous-programme qu'on a fermé, baisse de clientèle donc. Mon caseload est à moitié vide. Pendant mes deux semaines de rattrapage de rédaction et de mandats divers, j'ai pris goût à ces petits contrats parallèles, et le fait que je sois à jour dans ma paperasse et débarassée d'une clientèle qui me plaît moins ont redoublé ma motivation au travail. C'est assez spectaculaire.
Mais du travail, on n'en a pas vraiment trop ces temps-ci... donc j'ai le temps d'écrire ici en attendant un téléphone pour régler mon problème à l'université où je ne travaille même pas cet hiver.
Yé.
Jamais vu une université où c'est aussi compliqué avoir du service. Depuis fin août que je devrais avoir un courriel et avoir accès à mes bulletins de paye... Là ça va faire 3 personnes à qui je parle aujourd'hui, 3 fois qu'on me réfère ailleurs parce que mon problème est tellement complexe... Personne n'a activé mon dossier apparemment.
Les cours sont terminés, je m'en foutrais! Sauf qu'on dirait qu'on m'a versé une paye en trop. Et là j'peux pas aller voir pourquoi... parce que par la magie de la technologie j'ai des dépôts directs et des bulletins de paye informatisés. Je rage!!!!
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Ça faisait un mois lundi que je n'avais pas vu de clients, à cause du congé des Fêtes et de mes deux semaines de travaux légers. Entre temps, y'a un sous-programme qu'on a fermé, baisse de clientèle donc. Mon caseload est à moitié vide. Pendant mes deux semaines de rattrapage de rédaction et de mandats divers, j'ai pris goût à ces petits contrats parallèles, et le fait que je sois à jour dans ma paperasse et débarassée d'une clientèle qui me plaît moins ont redoublé ma motivation au travail. C'est assez spectaculaire.
Mais du travail, on n'en a pas vraiment trop ces temps-ci... donc j'ai le temps d'écrire ici en attendant un téléphone pour régler mon problème à l'université où je ne travaille même pas cet hiver.
Yé.
vendredi 16 janvier 2009
Perspectives encore!
Cet été j'ai rencontré une femme pas ordinaire. Un peu plus vieille que moi, elle a si je me souviens bien 4 enfants, pas tous du même père, j'ai oublié les détails. Ça pourrait être un cauchemar mais presque tout semble cool et simple dans sa vie. Marie est remarquablement cultivée, a une ouverture à l'autre rare accompagnée d'une naïveté qui la place parfois dans des situations un peu rocambolesques. Elle est travailleuse autonome, vit modestement et s'évade dès qu'elle a un peu de temps et de moyens.
Elle a travaillé pendant quelque temps en Haïti, comme professeure de français. J'imagine qu'elle a eu besoin de changer d'air et qu'elle est partie, avec les enfants (et l'accord des papas!) pour un temps. Elle vivait en ville, à l'haïtienne, pas de flafla. Elle nous a raconté des choses très dures. Comment parfois il y avait des corps dans la rue, qu'ils devaient éviter en marchant, des restants de règlement de comptes. Franchement plus que ce que j'aurais voulu en savoir.
Elle a raconté aussi comment lors de son dernier voyage elle a découvert une fois rendue en Haïti qu'elle était enceinte. Pas question de revenir au pays. Elle a mené sa grossesse à terme là-bas. Quand le temps d'accoucher est arrivé, elle s'est rendue avec une amie haïtienne à l'hôpital du quartier, avec la grosse chienne sale d'accoucher là, connaissant les conditions d'hygiène et les moyens limités de faire face si une difficulté survenait. Elle s'ennuyait de sa mère comme c'est pas possible. 2 heures après l'accouchement elle repartait avec son petit dans les bras. Le lendemain elle reprenait les cours avec son bébé collé sur elle. C'est comme ça que ça se passe là-bas.
************************************************
Ce matin j'ai flâné un peu avant d'aller travailler, et j'suis tombée sur une entrevue d'un animateur bien massacré au dernier Bye Bye avec une femme médecin aussi bien connu et un spécialiste d'éthique. J'ai écouté en diagonale, un peu écoeurée du traitement qu'ils faisaient au sujet du jour : le retour au travail de Rachida Dati 5 jours après sa césarienne. Et je repensais à Marie, et à pratiquement toutes les femmes du monde.
Elle a travaillé pendant quelque temps en Haïti, comme professeure de français. J'imagine qu'elle a eu besoin de changer d'air et qu'elle est partie, avec les enfants (et l'accord des papas!) pour un temps. Elle vivait en ville, à l'haïtienne, pas de flafla. Elle nous a raconté des choses très dures. Comment parfois il y avait des corps dans la rue, qu'ils devaient éviter en marchant, des restants de règlement de comptes. Franchement plus que ce que j'aurais voulu en savoir.
Elle a raconté aussi comment lors de son dernier voyage elle a découvert une fois rendue en Haïti qu'elle était enceinte. Pas question de revenir au pays. Elle a mené sa grossesse à terme là-bas. Quand le temps d'accoucher est arrivé, elle s'est rendue avec une amie haïtienne à l'hôpital du quartier, avec la grosse chienne sale d'accoucher là, connaissant les conditions d'hygiène et les moyens limités de faire face si une difficulté survenait. Elle s'ennuyait de sa mère comme c'est pas possible. 2 heures après l'accouchement elle repartait avec son petit dans les bras. Le lendemain elle reprenait les cours avec son bébé collé sur elle. C'est comme ça que ça se passe là-bas.
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Ce matin j'ai flâné un peu avant d'aller travailler, et j'suis tombée sur une entrevue d'un animateur bien massacré au dernier Bye Bye avec une femme médecin aussi bien connu et un spécialiste d'éthique. J'ai écouté en diagonale, un peu écoeurée du traitement qu'ils faisaient au sujet du jour : le retour au travail de Rachida Dati 5 jours après sa césarienne. Et je repensais à Marie, et à pratiquement toutes les femmes du monde.
Petites annonces 3
Échangerait temporairement appartement coquet dans une vieille maison pleine de craques difficile à chauffer contre logement dans un bloc surchauffé centralement.
Un jeu!!
J'écoute Du coeur au ventre avec Pinard et je note tous les mots d'esprit de plus ou moins bon goût qu'il pond :
... Faute d'avoir un Louis d'or on fera sauter un huard, et d'ailleurs le Huard en a sauté plusieurs!
... Vous faites comme avec votre copain là vous sautez ça comme il faut.
... Tu vois le voilà qui rosit de plaisir ainsi que nous ensemble.
... et c'est tout! Pas très généreux Daniel cette semaine.
... Faute d'avoir un Louis d'or on fera sauter un huard, et d'ailleurs le Huard en a sauté plusieurs!
... Vous faites comme avec votre copain là vous sautez ça comme il faut.
... Tu vois le voilà qui rosit de plaisir ainsi que nous ensemble.
... et c'est tout! Pas très généreux Daniel cette semaine.
jeudi 15 janvier 2009
mercredi 14 janvier 2009
mardi 13 janvier 2009
La chanson du jour
Marre marre marre... déjà. Je ne me sens tellement pas concernée. Les répercussions autour de moi sont rares. Je suis en quelque sorte protégée. Pourtant on ne parle que de ça. Comment on devrait ou pas avoir peur. Quels sacrifices on serait prêts à faire dans l'éventualité où les impacts se feraient sentir de plus près. On dit que ceux qui craignent le pire sont réalistes, ceux qui s'en foutent ou sont optimistes portent des lunettes roses. Et si ça n'était pas si pire, au fond?
dimanche 11 janvier 2009
Gin tonic et concombre
Autant le premier m'avait un peu virée à l'envers (la deuxième fois de ma vie que je lis un livre dans lequel je peux aussi facilement prendre la peau d'un des personnages. S'en suivent toujours 48 000 questions existentielles...) autant le second me laisse plutôt indifférente. Rafaëlle Germain se lit bien, mais ne se renouvelle pas tellement. Dommage.
Julie va falloir que tu trouves 10 minutes demain pour mon US qu'on puisse faire le tour de la question!
Julie va falloir que tu trouves 10 minutes demain pour mon US qu'on puisse faire le tour de la question!
3, chemin des Loutres
En passant par la rue des Maisons de bois, et le chemin du Geai bleu, on pouvait rejoindre le chemin où on a habité durant trois jours en fin de semaine. Une construction toute en bois rond, de la pruche possiblement selon le beau-père, au bord d'un lac artificiel. Seul voisin visible, celui qui nous fait face, de l'autre côté du lac. De la neige à profusion, des sentiers de raquettes qu'on a un peu improvisés, un magasin vraiment général et mon monde. C'est à peu près tout ce qu'on y trouvait, mais c'était tout ce que ça prenait pour qu'on passe une super fin de semaine. On s'était partagé les repas, quelqu'un a fait remarquer qu'on en a de la chance que tout le monde fasse bien à manger!!! Sinon on aurait été pris pour manger des toasts congelées... On n'avait vraiment pas à se plaindre de ce point de vue non plus.
Ce petit paradis là se trouve à Ste-Christine-d'Auvergne, pas loin de St-Raymond-de-Portneuf, au bord de la rivière Ste-Anne, celle de Ste-Anne-la-Pérade et des poissons des chenaux. On a d'ailleurs marché un bon bout sur l'eau qui était bien gelée. De la raquette à tous les jours donc. On a fait un stop sur le retour aujourd'hui au secteur des gorges de la rivière Ste-Anne, un petit parc linéaire méconnu, le long de la rivière, à St-Alban. Vraiment tout joli avec ses glaçons qui descendent des parois vers la rivière et ses cèdres enneigés. En plus, semble y avoir un super surplomb pour les amateurs d'escalade et c'est un site d'entraînement pour la spéléo.
Plus ça va, plus je pense que je préfère les paysages d'hiver.
Ce petit paradis là se trouve à Ste-Christine-d'Auvergne, pas loin de St-Raymond-de-Portneuf, au bord de la rivière Ste-Anne, celle de Ste-Anne-la-Pérade et des poissons des chenaux. On a d'ailleurs marché un bon bout sur l'eau qui était bien gelée. De la raquette à tous les jours donc. On a fait un stop sur le retour aujourd'hui au secteur des gorges de la rivière Ste-Anne, un petit parc linéaire méconnu, le long de la rivière, à St-Alban. Vraiment tout joli avec ses glaçons qui descendent des parois vers la rivière et ses cèdres enneigés. En plus, semble y avoir un super surplomb pour les amateurs d'escalade et c'est un site d'entraînement pour la spéléo.
Plus ça va, plus je pense que je préfère les paysages d'hiver.
mardi 6 janvier 2009
Le mot du jour
Perspective.
À cause d'une longue discussion avec un ami, et aussi ça :
Cet après-midi, un collègue et moi on a choisi d'ignorer qu'un code bleu (urgence médicale) venait d'être appelé à la cafétéria avant d'aller se chercher un café. Un code bleu, ça peut être à peu près n'importe quoi qui requière la présence rapide d'un médecin sur place. Une chute, une faiblesse, ou pire... Je n'avais jamais été témoin d'un événement comme ça au travail. On en entend de temps à autres par les haut-parleurs, mais ça devient plus ou moins banal, un événement lointain qui ne m'affecte pas vraiment.
J'ai un peu l'habitude des situations d'urgence. J'ai eu à intervenir assez régulièrement avec les équipes sportives pour lesquelles j'ai travaillé. C'est arrivé aussi avec un client. Je suis bien dans l'action. Dans ces contextes là je peux devenir très directive (JE suis responsable, JE prends les décisions faque ta yeule pis active). C'est jamais des expériences agréables. On ne souhaite jamais qu'un événement malheureux se produise. Mais je sais quoi faire, je peux aider. Après, quand tout est fini pis que l'adrénaline tombe, je m'écrase dans un coin pis je reprends sur moi tranquillement.
Donc, on monte à la cafétéria cet après-midi. Pis ce fameux code bleu, virtuel avant aujourd'hui, ça se passe pour vrai. Y'a un homme au sol, environ 10 personnes qui s'affairent autour, le massage cardiaque est en cours, 15 autres personnes sont juste là, à regarder un homme peut-être mourir. Peut-être qu'y'a une famille en train de perdre son père. Pis j'peux RIEN faire. Impuissance complète et totale. J'me suis tassée, j'étais pas bien. J'ai haïs ça.
Heureusement je pense que l'histoire se termine assez bien, les ambulanciers sont arrivés rapidement, avec un défibrillateur, et je crois que l'homme avait un pouls au départ.
À cause d'une longue discussion avec un ami, et aussi ça :
Cet après-midi, un collègue et moi on a choisi d'ignorer qu'un code bleu (urgence médicale) venait d'être appelé à la cafétéria avant d'aller se chercher un café. Un code bleu, ça peut être à peu près n'importe quoi qui requière la présence rapide d'un médecin sur place. Une chute, une faiblesse, ou pire... Je n'avais jamais été témoin d'un événement comme ça au travail. On en entend de temps à autres par les haut-parleurs, mais ça devient plus ou moins banal, un événement lointain qui ne m'affecte pas vraiment.
J'ai un peu l'habitude des situations d'urgence. J'ai eu à intervenir assez régulièrement avec les équipes sportives pour lesquelles j'ai travaillé. C'est arrivé aussi avec un client. Je suis bien dans l'action. Dans ces contextes là je peux devenir très directive (JE suis responsable, JE prends les décisions faque ta yeule pis active). C'est jamais des expériences agréables. On ne souhaite jamais qu'un événement malheureux se produise. Mais je sais quoi faire, je peux aider. Après, quand tout est fini pis que l'adrénaline tombe, je m'écrase dans un coin pis je reprends sur moi tranquillement.
Donc, on monte à la cafétéria cet après-midi. Pis ce fameux code bleu, virtuel avant aujourd'hui, ça se passe pour vrai. Y'a un homme au sol, environ 10 personnes qui s'affairent autour, le massage cardiaque est en cours, 15 autres personnes sont juste là, à regarder un homme peut-être mourir. Peut-être qu'y'a une famille en train de perdre son père. Pis j'peux RIEN faire. Impuissance complète et totale. J'me suis tassée, j'étais pas bien. J'ai haïs ça.
Heureusement je pense que l'histoire se termine assez bien, les ambulanciers sont arrivés rapidement, avec un défibrillateur, et je crois que l'homme avait un pouls au départ.
lundi 5 janvier 2009
Les agaces
Je profite de ma journée de congé forcé pour magasiner. J'ai fait un bout dans les boutiques et là j'suis sur le net. J'arrive sur le site d'une des compagnies et je trouve le modèle recherché ainsi que sa description et ses caractéristiques techniques en anglais. Comme je me sens lâche, je cherche un petit icône français, que je trouve et que je clique immédiatement.
En français y'a seulement la photo, le prix et les autres produits de la compagnie compatibles avec celui dont je cherche la description... Un peu frustrant.
En français y'a seulement la photo, le prix et les autres produits de la compagnie compatibles avec celui dont je cherche la description... Un peu frustrant.
Le sourire du jour
"Un grief??? Saute-moi dans face, crisse-moi une volée, mais pas un grief! Habite tes testicules un ti-peu!"
Michel Côté à son fils, De père en flic.
Michel Côté à son fils, De père en flic.
dimanche 4 janvier 2009
Les conteux - edit
*J'vous le remets, parce que j'ai réussi pour la toune, merci Patate!*
Je viens de finir de regarder, d'écouter surtout le dvd Comme une odeur de muscles de Fred Pellerin. Je le connais ça fait un bout de temps... je l'ai vu pour la première fois en spectacle il y a de nombreuses années déjà dans un tout petit café-théâtre qui s'appelle la Pierre angulaire, sur le chemin des Loisirs, à St-Élie-de-Caxton. Il nous y racontait les histoires de sa place, avec les mêmes Toussain Brodeur, Méo le décoiffeur, l'homme fort, sa grand-mère, la belle Lurette et tous ceux que j'oublie. Desfois il accompagnait ses copains, les Tireux de Roches, conteurs à leur manière en chansons. D'ailleurs, à La Pierre, il était de rigueur de débuter toute soirée par un conte. Peut-être que c'est encore comme ça, ça fait trop longtemps que j'y suis allée.
J'avais oublié que Fred chante une superbe chanson de Paul Piché, elle m'a foncé droit dessus à la fin du disque. Ça s'appelle Moi j'raconte des histoires. Je vous l'offre... Y'a du bagage dans ces mots et cette mélodie-là!
Je viens de finir de regarder, d'écouter surtout le dvd Comme une odeur de muscles de Fred Pellerin. Je le connais ça fait un bout de temps... je l'ai vu pour la première fois en spectacle il y a de nombreuses années déjà dans un tout petit café-théâtre qui s'appelle la Pierre angulaire, sur le chemin des Loisirs, à St-Élie-de-Caxton. Il nous y racontait les histoires de sa place, avec les mêmes Toussain Brodeur, Méo le décoiffeur, l'homme fort, sa grand-mère, la belle Lurette et tous ceux que j'oublie. Desfois il accompagnait ses copains, les Tireux de Roches, conteurs à leur manière en chansons. D'ailleurs, à La Pierre, il était de rigueur de débuter toute soirée par un conte. Peut-être que c'est encore comme ça, ça fait trop longtemps que j'y suis allée.
J'avais oublié que Fred chante une superbe chanson de Paul Piché, elle m'a foncé droit dessus à la fin du disque. Ça s'appelle Moi j'raconte des histoires. Je vous l'offre... Y'a du bagage dans ces mots et cette mélodie-là!
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