jeudi 30 juillet 2009

Soleil en canne

Depuis un jour ou deux, on parle dans tous les bulletins de nouvelles de l'annonce de l'OMS qui a revu le classement des rayons UV obtenus en cabine comme un cancérigène de la même catégorie que la cigarette ou le gaz moutarde. On se questionne sur les nouvelles réglementations à mettre en place, doit-on interdire les salons aux mineurs? Doit-on faire signer un consentement éclairé comme pour une chirurgie par exemple? Doit-on bannir les salons?

Est-ce que quelqu'un quelque part a une idée du dosage nécessaire pour que l'utilisation des lits de bronzage devienne à ce point nocif? Est-ce que quelqu'un s'il-vous-plaît peut établir la comparaison avec une exposition réelle au soleil, tout aussi dangereuse sans protection?

C'est comme Ella

Y'a des gens qui ont de l'âme pour plus qu'eux-mêmes. Des artistes qui entrent sur scène et qui possèdent instantanément tous les gens venus fêter, danser, et ça donne comme une espèce de communion. C'est plus que du charisme. Une ouverture, une liberté totale... Je n'arrive pas bien à exprimer ça... c'est au-delà des mots je pense.

Ça ne m'est pas arrivé souvent. Et étrangement, ça se produit avec des artistes d'origine africaine. Y'a eu lui et hier soir eux.

mercredi 22 juillet 2009

Flashback

Miami, y'a quoi... 3 semaines? déjà... On est assises au restaurant grec, la Taverna Opa, où en fait tout le monde dans le restaurant donne un show, les filles sur les tables, ça danse, une pause, au tour des serveurs. On aurait vraiment dit que toutes les wannabe de 21 ans et moins étaient sorties ce soir-là dans ce resto là pour faire comme si elles avaient le droit de sortir dans un bar. C'est mal dit mais en tous cas.

Et tout d'un coup y'a une toune qui joue, le volume est dans le tapis, on a de la misère à s'entendre parler. Le beat me rappelle tellement quelque chose, mais quoi donc. Je cherche..... Je pense que ça a été au lendemain avant que je me souvienne. C'était ça, à partir de 4 minutes 50.

lundi 20 juillet 2009

Convalesse...

La fête des Français 2009 marque ma séparation pour toujours d'avec mes tonsilles... depuis mon rythme est au ralenti et mes activités planifiées en fonction des heures où je prends mes analgésiques. De l'eau avec des glaçons c'est à peu près tout ce que je peux boire, et le manger se doit d'être mou et plutôt froid. Depuis hier je deviens wild... j'ai essayé les potages tièdes et ça marche! Le jour d'aujourd'hui est significatif : fini les narcotiques, on retourne au bon vieux tylénol. J'ai encore deux semaines pour m'en remettre.

Faut voir les bons côtés... Vu la faible quantité de calories que j'ingère, le chiffre baisse sur la balance. Pas de restriction alimentaire, milk shakes à volonté, popsicles au déjeuner et les potages de maman qui m'a hébergée quelques jours... histoire que je puisse vraiment rien faire. Le rienfaisage s'est matérialisé en lecture au soleil avec le chant des grenouilles, deux siestes par jour, gardiennage de bébé Ève pendant le pique-nique familial (notre premier tête à tête!) et autres activités tout aussi constructives, dont une séance photo au bord de l'étang...

vendredi 10 juillet 2009

Bureaucracie...

J'ai un certain talent pour la rédaction (pas un talent certain, mais j'peux bien faire ça si je m'y mets). Desfois ça m'énerve, au travail, quand y'a quelqu'un qui est payé pour ça. J'ai l'impression que c'est une perte de temps de transférer un contenu à cette personne, quand je le maîtrise et pas elle, pour qu'elle produise ou modifie un document, que je vais réviser, pour suggérer des modifications parce que finalement le produit ne sera pas exact, relire, etc. Pis j'ai un certain malaise à faire certaines suggestions qui touchent parfois subtilement au contenu... aaaarghhh. Ça bouffe du temps et des sous au système.

mardi 7 juillet 2009

Le fourth of July!!

On avait quand même calculé nos trucs pour trouver un bon endroit où pouvoir assister aux célébrations de l'Indépendance. On a arrêté notre choix sur Baltimore, à une distance raisonnable de la maison pour la route du lendemain, une ville avec du potentiel qu'on ne connaissait pas, loin de la cohue probable de Washington. On aurait bien aimé Philadelphie mais c'tait trop loin de Florence, SC.

On a pris une chambre dans un motel 6 en banlieue, 20$ plus cher que le motel 5 de la veille qui était plutôt nowhere mais vraiment plus cool et moderne. La fille de l'accueil nous a recommandé un taxi et le light rail pour nous rendre en ville, pour éviter de conduire dans le bordel du centre-ville ce soir-là et sauver le trouble du stationnement. On s'est fait un peu avoir par le premier chauffeur de taxi, qui a pris un chemin louche pour nous amener à une station trop loin et nous a distraites en nous parlant du froid Canada et de la faible densité de population... On a eu un doute, qu'on ne pouvait confirmer ne sachant aucunement où nous nous trouvions. Il est devenu évident qu'on s'étaient fait fourrer quand on est descendues du light rail au retour à un arrêt un peu au hasard à partir duquel la course en taxi nous a coûté le tiers du prix.

Bref. Les célébrations avaient lieu au port. Le centre-ville est aménagé de façon intéressante au bort de l'eau. C'était bondé!!! Aucune chance de trouver une table avec vue sur le harbor... On est retournées se chercher de quoi manger dans un kiosque à hot dogs entre la station de train et le port et j'ai trouvé un coin au bord de l'eau avec une belle vue pour les feux pendant que Marie se promenait un peu dans la foule.

Les feux d'artifices, faut voir ça avec des enfants pour en capter toute la magie, et ça tombe bien, il y en avait plein. Un petit garçon juste à côté de moi pointait le ciel avec excitation à chaque explosion, comme s'il était le chef d'orchestre des lumières. Un autre un peu plus loin, dans son fauteuil roulant, dansait sur la musique de Jackson avec des étoiles dans les yeux. J'ai rarement entendu une foule s'exclamer autant sur des feux. Je parle des enfants, mais la foule en général s'exprimait clairement à chaque fois qu'un pétard sortait un peu du lot. On n'entend pas ça ici. C'était particulier. On s'attendait à ce que les feux, tôt en soirée, soient le début du party. Semblerait qu'ils en étaient la clotûre. Tout le monde est rentré sagement par la suite. Les piétons ont envahi les boulevards au dam des automobilistes. On les a suivis. On a conclu la soirée avec un trio McDo au lit devant la télé pour passer la frustration de s'être faites avoir par le premier taxi...

Le lendemain, dernière journée, aura bien juste servi à nous ramener à la maison. On est passées par New York, seul souvenir intéressant de la journée, la ville que je n'avais jamais vue d'aussi proche, bien que nous ne soyons pas arrêtées.

Une journée trois états...


On roule... rien de plus vraiment à dire à propos de cette journée. On a remonté du sud de la Floride au nord de la Caroline du Sud en passant par la Georgie. Putain qu'il fait chaud en Georgie... 37 degrés au thermomètre de la voiture...

Sur le retour...

Premier stop prévu à Cayo Largo... Le gars du state park des récifs de coraux nous avait dit sur l'aller, appelez-moi le matin de votre départ, je vous booke des places pour le trip que vous voulez faire, en semaine vous aurez de la place c'est certain. Ben ce n'était plus sûr du tout ce matin-là... Le plan s'est transformé rapidement en on monte le plus vite possible de Key West à Key Largo pour attraper le trip de 1 heure sur un récif à 12h... on voulait faire au départ deux récifs mais cette expé était complète finalement. Le traffic était lent, a fallu accrocher un déjeuner et faire le plein en chemin, donc c'est devenu clair qu'on ne se rendrait pas à temps. On a rappelé le gars vers 11h40 à 1 heure encore de route de Key Largo pour lui dire qu'on ne serait pas là et voir les autres possibilités. Une nouvelle sortie avait été prévue par le plus merveilleux des hasards pour 14h pour deux destinations, nous avons sauté sur l'occasion et respiré un peu. On a même eu le temps d'aller manger une bouchée avant la sortie.

On était un petit groupe, une dizaine de plongeurs seulement et trois accompagnateurs. Scotty, pilote du bateau, qui me faisait penser à Mitch dans Bay Watch qui a hanté mon adolescence et mes cours de sauveteure, et Jean, qui aurait selon Marie pu être le parfait Crocodile Dundee... tellement bronzé et blondi par le soleil et super cut. L'homme à tout faire du bateau. Scotty parlait tellement vite... c'est poche. Ça avait l'air intéressant par moments.

Bref. Ils nous ont emmenés sur deux récifs de coraux. Un paysage sous-marin beau comme je n'aurais même pas rêvé imaginé. De toutes les couleurs... des vert lime, violet, rouge, orangés, roses, bleu ciel, jaune... De toutes les formes, des dizaines d'espèces de poissons tropicaux qui ne se sauvent même pas quand on plonge pour aller les voir de plus près, les coraux qui se balancent au rythme des vagues et des courants et ma respiration qui naturellement s'accorde à ce même rythme à la surface... Deux heures que je n'ai pas vues passer. J'aurais pu rester là et juste regarder vivre cet univers pendant des heures et des heures. Mais ça avait une fin...

On a repris la route juste le temps de se rendre à Homestead, au sud des Everglades, pour souper. On a fini par dormir à Palm je ne sais plus quoi... le môtel le plus crado à ce jour, mais aussi le plus cheap...

lundi 6 juillet 2009

Peut-être...



Coup de coeur à la première écoute radio... le cd tourne depuis régulièrement dans la voiture.

i'm running from the fear of not knowing where to go
from the questions i dont ask and the answers i dont know
i'm running through myself and through everybody else
And i'm running i'm running to you
so i'm running i'm running to you

i'm running till this world becomes a better place
i'm running not to lose this human race
i know i can make it when i'm holding your hand
so i'm running i'm running to you

i'm running and i'm breathless but i have to go on
these steps are the beat and i'm singing this song
Hear it on the stereo wherever you are
and i'm running i'm running to you

i'm running from the past and from all my mistakes
i'm running and i'm sorry if i can't stay in one place
there's no where i can go that can stop me from running
and i'm running i'm running to you

samedi 4 juillet 2009

Key West

Charmante d'un bout à l'autre. On a déjeuné au Blue Heaven avec les poules, littéralement. Les coqs se faisaient aussi entendre et les poussins couraient entre les chaises. Ensuite, découverte de la ville à pied, puisque tout se marche. J'ai commencé par la marina, fallait bien que je me paye un trip de bateaux à voiles de riches, et j'avais manqué mon coup à Miami. Puis, tranquillement, je me suis rendue au cimetière où on promettait de vieilles plaques avec des épitaphes plutôt comiques, mais je n'ai rien vu. J'ai visité la maison d'Hemingway et surtout de ses nombreux chats, tous descendants apparemment d'un des félins de l'auteur, et je suis retournée me changer avant de descendre à la plage d'un autre parc national qui occupe le bout de l'île. Ou la partie qui n'a pas été revendiquée par l'armée... Encore là moment vraiment agréable d'un après-midi ensoleillé, avec assez de brise pour pousser les voiliers au loin. Je suis remontée en passant par le Southernmost point des USA, où le plus fascinant à observer c'est le défilé de touristes qui passent en famille ou en couple se faire photographier avec la fameuse borne. En plus, c'est même pas le vrai southernmost point... because l'armée sur la plage plus bas. Retour au B&B pour la douche avant le coucher du soleil et le souper. Pas chanceuses encore ce soir-là... les nuages qui restent d'un orage récent nous privent d'un coucher de soleil digne de ce nom, et les artisans ont dû être plus tôt chassés par la pluie, parce que là reste plus grand possibilité de magasinage... Déception!!!! On prend quand même un verre avant de retourner du côté opposé de la ville pour souper dans un bistro français, bouteille de vin gracieuseté de notre hôte et verres au coco en cours de souper offerts par la maison. Disons que le retour au gîte a été un peu plus pénible que l'aller au resto mais, pas de souci! à Key West, on marche partout tranquille jusqu'aux petites heures du matin... Vraiment j'aime cet endroit.

Vers les îles

Dernière demi-journée somme toute ordinaire à Miami... marche en ville, café-lecture, même pas de plage, toujours pas de soleil pour la peine. On a laissé l'auberge de jeunesse direction les Cayes, comme on est supposés dire en français. Premier stop, un kiosque qui offre des expés en snorkelling dans les récifs de coraux du John Pennekamp Coral Reef State Park. On prend l'info et le gars au comptoir nous donne l'info de quoi faire sur le chemin vers Key West. Le snorkelling, de toutes façons, c'est pour le retour. Finalement, comme on ne veut pas payer 25$ pour aller-voir des otaries ou des dauphins donner leur show, c'est plutôt de la plage qu'on fait en après-midi, à Anne's Beach, pleine de crabes, de glaise, et d'algues mais quand même une des plus belles des îles apparemment (!!!) et plus tard au Bahia Honda State Park, où on trouve quelque chose plus à notre goût. On est arrêtées voir à une marina comment on nourrit les tarpons, des gros, gros poissons. C'était plein de gros, gros pélicans aussi. Finalement on se rendra à Key West, une île après l'autre, un pont après l'autre. La route est loin d'être désagréable, jamais vu de mer turquoise comme ça. C'est superbe. On est passées sur Seven Mile bridge neuf, vu que Schwartzy a démoli le vieux dans True Lies. En arrivant à Key West, on est parties tout de suite vers l'ouest de l'île, pour voir le coucher du soleil mais les nuages cachaient tout. L'ambiance du Mallory Square est super par contre. Plusieurs endroits pour prendre un verre, des amuseurs publics, plein de monde, des kiosques d'artisans locaux et aussi les boutiques ou on trouve entre autres des éponges véritables, tout-ce-que-vous-pouvez-imaginer fabriqué en coquillages et autre têtes d'alligator. Retour bredouilles pourtant au B&B tenu par des hôtes français charmants pour se doucher avant de retourner souper en ville.