Che Guevara
dimanche 27 septembre 2009
samedi 19 septembre 2009
Seras-tu là?
De Guillaume Musso...
J'ai acheté ce petit roman un peu au hasard, je cherchais quelque chose de léger au dépanneur du terminus de Ste-Foy avant de prendre le bois quand on a fait le sentier des Caps et j'avais lu un petit quelque chose sur l'auteur quelques mois avant.
En commençant j'ai eu un peu l'impression de me retrouver dans un Marc Lévy, facile, un peu guimauve, style semblable, puis malgré moi je me suis laissée prendre par le suspense qui s'installe au fil des pages et j'ai voulu que le héros réalise sa quête en jeune comme en vieux. Je tenterai probablement de mettre la main sur quelques ouvrages subséquents de l'auteur, histoire de voir si la magie persiste.
J'ai acheté ce petit roman un peu au hasard, je cherchais quelque chose de léger au dépanneur du terminus de Ste-Foy avant de prendre le bois quand on a fait le sentier des Caps et j'avais lu un petit quelque chose sur l'auteur quelques mois avant.
En commençant j'ai eu un peu l'impression de me retrouver dans un Marc Lévy, facile, un peu guimauve, style semblable, puis malgré moi je me suis laissée prendre par le suspense qui s'installe au fil des pages et j'ai voulu que le héros réalise sa quête en jeune comme en vieux. Je tenterai probablement de mettre la main sur quelques ouvrages subséquents de l'auteur, histoire de voir si la magie persiste.
lundi 7 septembre 2009
Au temps du choléra
Au lendemain des noces, j'ai troqué la journée frère soeur pour une mère fille et on a pris la route vers Montmagny, plutôt Berthier-sur-Mer, où on a pu embarquer in extremis sur le bateau qui mène à Grosse-Ile et le Mémorial des Irlandais. Ça faisait longtemps que je voulais visiter ce site historique, j'étais curieuse d'en savoir plus les gens qui sont passés par le poste de quarantaine, comment ça fonctionnait et tout et tout.
La traversée a été vraiment agréable, il faisait tellement beau dimanche! La journée qui a suivi tout autant. Les visites sont vraiment bien organisées. On peut choisir d'être guidé ou libre pour visiter les différents secteurs, y'a juste le bâtiment de désinfection qui se fait librement de toutes façons et y'a plein de documentation et d'explications disponibles durant la visite. On est débarqués à 150 et y'a suffisamment d'espace et de choses à voir dans différents secteurs pour qu'on ne se pile pas sur les pieds. On peut marcher en masse, ou prendre un petit train. Y'a aussi un sentier accessible pour la randonnée. Les guides sont pour la plupart vraiment intéressants.
En lisant les noms sur le mémorial des Irlandais, j'ai reconnu le patronyme de plusieurs amis, connaissances. Y'a probablement de nombreux visiteurs qui viennent sur place sur la trace de leurs ancêtres. Ça doit vraiment être particulier, apprendre comment la traversée de l'Europe à l'Amérique était rude, comment la maladie était agressive, pratiquement inévitable aussi avec les conditions d'hygiène et les croyances de l'époque.
C'est vraiment une visite intéressante, donc, par une journée de beau temps. Malgré la gravité du sujet, ça n'est pas lourd et dramatique. À la pluie ça doit être pas mal ordinaire pour s'y rendre, et pour faire le tour des édifices. C'est quand même dispendieux par contre, une cinquantaine de dollars par adulte, et mieux vaut prévoir un lunch que de se fier sur la cafétéria du site, peu de choix au menu et trop cher.
La traversée a été vraiment agréable, il faisait tellement beau dimanche! La journée qui a suivi tout autant. Les visites sont vraiment bien organisées. On peut choisir d'être guidé ou libre pour visiter les différents secteurs, y'a juste le bâtiment de désinfection qui se fait librement de toutes façons et y'a plein de documentation et d'explications disponibles durant la visite. On est débarqués à 150 et y'a suffisamment d'espace et de choses à voir dans différents secteurs pour qu'on ne se pile pas sur les pieds. On peut marcher en masse, ou prendre un petit train. Y'a aussi un sentier accessible pour la randonnée. Les guides sont pour la plupart vraiment intéressants.
En lisant les noms sur le mémorial des Irlandais, j'ai reconnu le patronyme de plusieurs amis, connaissances. Y'a probablement de nombreux visiteurs qui viennent sur place sur la trace de leurs ancêtres. Ça doit vraiment être particulier, apprendre comment la traversée de l'Europe à l'Amérique était rude, comment la maladie était agressive, pratiquement inévitable aussi avec les conditions d'hygiène et les croyances de l'époque.
C'est vraiment une visite intéressante, donc, par une journée de beau temps. Malgré la gravité du sujet, ça n'est pas lourd et dramatique. À la pluie ça doit être pas mal ordinaire pour s'y rendre, et pour faire le tour des édifices. C'est quand même dispendieux par contre, une cinquantaine de dollars par adulte, et mieux vaut prévoir un lunch que de se fier sur la cafétéria du site, peu de choix au menu et trop cher.
Les noces vues de l'intérieur
Je devais partir jeudi soir mais vu la fatigue de la semaine j'ai remis les 6 heures de route au lendemain matin, histoire d'arriver en un morceau dans le petit patelin de Price au fin fond du Bas-du-Fleuve. Mission accomplie, j'suis restée un gros 5 minutes et j'ai repris la route en sens inverse vers Rimouski, pour aller donner un coup de main à la décoration de la salle qui nous recevrait tous le samedi soir pour célébrer le mariage d'un couple d'amis qui me sont très chers. C'était ma première fois en demoiselle d'honneur, ça m'a permis de vivre ces moments de façon privilégiée avec mes amis.
On a accroché un souper avant de se rendre avec les enfants à l'église de St-Moïse. A fallu travailler fort pour convaincre monsieur l'abbé qu'on pouvait faire jouer de la musique profane et commencer la cérémonie en dansant dans l'allée... une, deux répétitions, on est sur le gros nerf mais on ne peut pas faire plus pour le moment. On se rend chez les parents de la mariée à St-Moïse. La maison était pleine des frères des mariés et autres amis. Un agace arrêt, on laisse Olivia, la grande de 5 ans et et on reprend la route vers Mont-Joli, pour aller chercher les fleurs, avec Clovis, 15 mois, qui veille pas mal tard et commence à être plutôt bougon! La future revient donc avec seulement les glaïeuls blancs des demoiselles d'honneur, le bouquet de la mariée était bien beau, mais tout en rouge, alors que des roses bleues avaient été commandées. On passe chez Tim accrocher des beignes pour le brunch du lendemain. Et oups? Dis t'as tes souliers? Non!! Les souliers que la mère de la mariée portait à ses noces sont bien shinés, chez le cordonnier, qui est fermé le samedi matin... Tant pis, elle empruntera à une copine qui s'est mariée l'an dernier. Dernier stop à la maison à Price, on ramasse les bagages, on perd les clés de la voiture que Clovis en trottant a égaré sous le divan, on les retrouve, retour à St-Moïse. Finition côté musique, cd de demandes spéciales des mariés pour la soirée, et oh! dis t'as la toune pour la sortie de l'église?? Eh non!! Cherche, cherche, trouve, brûle. Ouf. Douche, dodo à quoi, 2h du mat?
Lever tôt le lendemain, 7h, le rendez-vous chez la coiffeuse est à 8h dans un village voisin. La mère et la fille partent ensemble, et Mélou fait du gardiennage pendant ce temps. Olivia est hypnotisée devant Bob l'éponge, Clovis teste toutes les chaises du salon et de la cuisine, peut-être la table aussi. L'avant-midi suit son cours, les filles reviennent, on se fait belles et je pars faire un tour d'auto avec le plus jeune, qui n'a pas tellement récupéré de la veille. Après deux coins de rue il dort. Je visite la région, Sayabec, je longe le lac Matapédia et file vers Amqui. Je ramène le petit blond au bercail et il poursuit sa sieste dans la voiture. Finissage de préparation, la maison se remplit des cousines et des matantes, la mariée descend l'escalier, ce qu'elle est belle!!! La plus belle mariée que j'ai vue je crois... La robe vaut vraiment une plogue, design québécois de surcroit. Si je pouvais faire de même avec la coiffeuse je le ferais je vous jure.
Panique au bord de la porte... Il manque un élément ancien, les souliers devaient l'être. La mère de mon amie fouille en haut dans ce qui pourrait rester qui ait de l'âge et appartienne à sa fille... descend avec un vieux toutou vraiment trop gros pour être camouflé. Finalement c'est un vieux porte-feuille de cuir qui vient du grand-père que mon amie sécurise sous sa jaretelle. Ça y est on est fin prêts... tout le monde à l'église. Grande ballade en voiture de quoi? 300 mètres? C'est petit St-Moïse!
Tout s'est bien passé pendant la cérémonie, notre entrée en dansant a surpris mais ravi aussi, la mariée a marché sur Love me tender, la reprise de Norah Jones, et c'était beau et émouvant, son frère a chanté un Alléluia de Cohen qui a résonné dans le temple, et au bout de 15 minutes, le vieux porte-feuille s'est retrouvé en douce sous le prie-dieu. On a pris les photos en petite robe sur le parvis de l'église avec la grosse chair de poule, devait faire autour de douze... Et le cortège a traversé le village pour aller vers la salle de réception en ville. En cours de route, une lumière qui a tourné au rouge dans ma face, c'est moi qui ai guidé une partie du chemin, mais comme la voiture des mariés avait emprunté un petit chemin dans les terres, j'ai cédé ma place aussi vite que possible pour pas amener tout le monde dans un cul-de-sac.
La soirée s'est bien déroulée, un bon souper bien arrosé, avec comme décor le soleil qui se couchait sur le fleuve à la grandeur du mur du fond de la salle. Un coucher de soleil comme seul le bas-du-fleuve sait en faire. Ça me manque ça!
On a accroché un souper avant de se rendre avec les enfants à l'église de St-Moïse. A fallu travailler fort pour convaincre monsieur l'abbé qu'on pouvait faire jouer de la musique profane et commencer la cérémonie en dansant dans l'allée... une, deux répétitions, on est sur le gros nerf mais on ne peut pas faire plus pour le moment. On se rend chez les parents de la mariée à St-Moïse. La maison était pleine des frères des mariés et autres amis. Un agace arrêt, on laisse Olivia, la grande de 5 ans et et on reprend la route vers Mont-Joli, pour aller chercher les fleurs, avec Clovis, 15 mois, qui veille pas mal tard et commence à être plutôt bougon! La future revient donc avec seulement les glaïeuls blancs des demoiselles d'honneur, le bouquet de la mariée était bien beau, mais tout en rouge, alors que des roses bleues avaient été commandées. On passe chez Tim accrocher des beignes pour le brunch du lendemain. Et oups? Dis t'as tes souliers? Non!! Les souliers que la mère de la mariée portait à ses noces sont bien shinés, chez le cordonnier, qui est fermé le samedi matin... Tant pis, elle empruntera à une copine qui s'est mariée l'an dernier. Dernier stop à la maison à Price, on ramasse les bagages, on perd les clés de la voiture que Clovis en trottant a égaré sous le divan, on les retrouve, retour à St-Moïse. Finition côté musique, cd de demandes spéciales des mariés pour la soirée, et oh! dis t'as la toune pour la sortie de l'église?? Eh non!! Cherche, cherche, trouve, brûle. Ouf. Douche, dodo à quoi, 2h du mat?
Lever tôt le lendemain, 7h, le rendez-vous chez la coiffeuse est à 8h dans un village voisin. La mère et la fille partent ensemble, et Mélou fait du gardiennage pendant ce temps. Olivia est hypnotisée devant Bob l'éponge, Clovis teste toutes les chaises du salon et de la cuisine, peut-être la table aussi. L'avant-midi suit son cours, les filles reviennent, on se fait belles et je pars faire un tour d'auto avec le plus jeune, qui n'a pas tellement récupéré de la veille. Après deux coins de rue il dort. Je visite la région, Sayabec, je longe le lac Matapédia et file vers Amqui. Je ramène le petit blond au bercail et il poursuit sa sieste dans la voiture. Finissage de préparation, la maison se remplit des cousines et des matantes, la mariée descend l'escalier, ce qu'elle est belle!!! La plus belle mariée que j'ai vue je crois... La robe vaut vraiment une plogue, design québécois de surcroit. Si je pouvais faire de même avec la coiffeuse je le ferais je vous jure.
Panique au bord de la porte... Il manque un élément ancien, les souliers devaient l'être. La mère de mon amie fouille en haut dans ce qui pourrait rester qui ait de l'âge et appartienne à sa fille... descend avec un vieux toutou vraiment trop gros pour être camouflé. Finalement c'est un vieux porte-feuille de cuir qui vient du grand-père que mon amie sécurise sous sa jaretelle. Ça y est on est fin prêts... tout le monde à l'église. Grande ballade en voiture de quoi? 300 mètres? C'est petit St-Moïse!
Tout s'est bien passé pendant la cérémonie, notre entrée en dansant a surpris mais ravi aussi, la mariée a marché sur Love me tender, la reprise de Norah Jones, et c'était beau et émouvant, son frère a chanté un Alléluia de Cohen qui a résonné dans le temple, et au bout de 15 minutes, le vieux porte-feuille s'est retrouvé en douce sous le prie-dieu. On a pris les photos en petite robe sur le parvis de l'église avec la grosse chair de poule, devait faire autour de douze... Et le cortège a traversé le village pour aller vers la salle de réception en ville. En cours de route, une lumière qui a tourné au rouge dans ma face, c'est moi qui ai guidé une partie du chemin, mais comme la voiture des mariés avait emprunté un petit chemin dans les terres, j'ai cédé ma place aussi vite que possible pour pas amener tout le monde dans un cul-de-sac.
La soirée s'est bien déroulée, un bon souper bien arrosé, avec comme décor le soleil qui se couchait sur le fleuve à la grandeur du mur du fond de la salle. Un coucher de soleil comme seul le bas-du-fleuve sait en faire. Ça me manque ça!
jeudi 3 septembre 2009
Malaise...
J'écoute la fin du Téléjournal à Radio-Can tantôt et depuis un bout ils ont pris l'habitude de mettre une pub en annonçant la prochaine émission qui s'en vient dans 30 secondes là... Pis c'est une pub pour une agence de placement infirmier. Une compagnie privée vers laquelle les établissements publics de santé peuvent se tourner pour "acheter"des infirmières à la semaine quand elles ne réussissent pas à recruter suffisamment de personnel pour assurer tous les chiffres sur les planchers. Ces agences offrent des conditions de travail intéressantes pour le personnel infirmier, salaire, horaires au choix, possiblement d'autres avantages sociaux que j'ignore. Le système public paie cependant le gros prix pour avoir accès à ces employés, qui sont très mobiles donc peu familiarisés avec le milieu de travail dans lequel ils débarquent la plupart du temps. Ça fait aussi qu'en plus d'être moins productifs, ils diminuent potentiellement la productivité des autres employés qui doivent assurer un minimum de coaching ou d'encadrement.
Donc, le réseau de télé public, pour lequel on paie, diffuse de la publicité pour une agence privée, qui recrute son personnel à même le système de santé public. Ça a beau être deux niveaux de gouvernement différents, j'aime pas ça.
Donc, le réseau de télé public, pour lequel on paie, diffuse de la publicité pour une agence privée, qui recrute son personnel à même le système de santé public. Ça a beau être deux niveaux de gouvernement différents, j'aime pas ça.
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