Controverse dans les médias... Québec refuse d'assumer le salaire des médecins qui se sont envolés vers Haïti. Et je suis d'accord.
- Partir donner un coup de main à des gens qui en ont un urgent besoin sans avoir été appelé, c'est un choix.
- Les Québécois qui paient des impôts ne le font pas dans l'esprit de supporter de lointaines contrées démunies, mais bien pour supporter les services à la population locale.
- Donner à des organismes non-gouvernementaux qui sont spécialisés dans les soins de santé ou dans l'organisation et la reconstruction en temps de crise, c'est aussi un choix.
- Les divers palliers gouvernementaux se sont déjà engagé à différents niveaux à supporter Haïti.
- Les médecins ne font généralement pas partie des gens qui vivent sous le seuil de la pauvreté, ils ont à mon sens les moyens d'assumer de ne pas avoir de salaire pour la durée de leur volontariat, et pourraient aussi considérer que leur baisse de revenu fait en quelque sorte partie du "don".
- Ça ne veut pas dire que les volontaires devraient à tout prix se déplacer gratuitement, ou avec la garantie qu'on paye leurs dépenses seulement, mais je pense que si quelqu'un doit assumer ces frais, ce sont les organismes non-gouvernementaux à qui des gens donnent par choix...
dimanche 31 janvier 2010
CV pour Haïti : done.
Mais pas sans questions. Si ça marche, ça va être dur. Et je me demande si j'ai la carcasse pour résister à ça. J'imagine qu'il faut l'essayer pour savoir...
samedi 30 janvier 2010
*pas pire réchauffée post*
Bon.
Quelques verres de vin et une grande discussion philosophique sur le sens de la vie et les injustices sociales plus tard...
Mon CV pour Haïti est prêt. Manque une révision à jeun les yeux clairs et je courrielle ça à qui de droit. (Ben non, c'est pas écrit à qui de droit sur ma lettre d'intention... ça ne se fait pas il paraît).
N'empêche, moi qui haïs me vendre, l'alcool a quelque chose de désinhibiteur qui a fait mieux couler les mots je crois. On verra ça demain!
J'me dis que plan A ou B... peu importe. Je peux encore suivre les deux pistes à la fois. Je ferai un choix plus tard s'il le faut vraiment.
Quelques verres de vin et une grande discussion philosophique sur le sens de la vie et les injustices sociales plus tard...
Mon CV pour Haïti est prêt. Manque une révision à jeun les yeux clairs et je courrielle ça à qui de droit. (Ben non, c'est pas écrit à qui de droit sur ma lettre d'intention... ça ne se fait pas il paraît).
N'empêche, moi qui haïs me vendre, l'alcool a quelque chose de désinhibiteur qui a fait mieux couler les mots je crois. On verra ça demain!
J'me dis que plan A ou B... peu importe. Je peux encore suivre les deux pistes à la fois. Je ferai un choix plus tard s'il le faut vraiment.
jeudi 28 janvier 2010
Tournée du BMFF 2010!
Encore toute une soirée de cinéma d'aventure et de montagnes hier, bien que l'accent soit plus mis cette année sur la performance sportive que sur l'émotion. La tournée du Festival du film de montagne de Banff passait chez nous.
Signatures : Canvas of snow
Le plus beau film de ski et de snow que j'ai vu. Tout l'accent a été mis sur la beauté de l'image, le paysage, la lumière, les prises de vue, plutôt que les performances. Ça aurait pu être beaucoup plus long que ce petit 16 minutes, je ne me serais jamais tannée. Aussi, un art dont j'ignorais l'existence : le noboarding, ou comment descendre une piste enneigée les deux pieds sur une planche sans fixation. Un art je vous dis. Un petit quart d'heure en culture japonaise.
Africa revolutions tour
L'image résume pas mal l'esprit du film... 7 gars téméraires qui décident d'aller ouvrir en kayak des sections de rivières très tumultueuses et peu fréquentées d'Afrique du sud est. Une fille se joindra à eux, pour faire la promotion et donner dans plusieurs villages un poêle à l'énergie solaire capable de faire bouillir 60 gallons d'eau par jour, ou de cuire des repas pour 200 personnes. Quand même! C'est significatif et c'est de l'énergie gratuite... la cause est noble. Côté images de kayak, c'est intéressant. Et je rapporte l'expression utilisée par l'animateur de la soirée pour décrire l'expérience : comme des bouchons de liège dans un lave-vaisselle. Par rapport à la façon dont la mission humanitaire est apportée, je sais pas. J'ai quelques réserves que je m'explique mal. C'est comme si les gars se sentaient un peu coupables d'aller tripper en Afrique, et se déculpabilisaient avec cette mission parallèle. Ça passait plutôt mal dans le film, à mon avis. Peut-être à cause de la façon dont il a été monté. C'est peut-être juste moi aussi.
Take a seat
Pour moi l'expression de l'aventure la plus pure. Dominic Gill, un anglais idéaliste, fait le pari de traverser les trois Amériques, du nord de l'Alaska à la terre de feu, à bord d'un tandem. Il tentera tout au long de son parcours de convaincre des gens de pédaler avec lui pour l'aider à réaliser son pari. Deux ans et demi et 270 nouveaux amis plus tard c'est mission accomplie. Il a filmé lui-même tout son périple et nous en présente les faits marquants avec humour. Les rencontres seront significatives, mais les moments de solitude viendront aussi troubler le cycliste.
First ascent : alone on the wall
Grimper en solo, ça ne veut pas vraiment dire grimper tout seul. C'est grimper sans aucune protection. Sans harnais, sans corde, aucun ancrage. Un homme, et la paroi. Alex Honnold (sais pas s'il a changé son nom pour la cause) en fait sa spécialité. Et il a décidé d'attaquer un mur de pierre qui fait 1600 m. Habituellement, les grimpeurs prudents font ce mur en 5 jours. Il aura une seule chance, aucune pause. Et il va réussir. Ce qui me fascine dans tout ça, c'est la confiance en ses moyens inébranlable que ça prend. Comment on fait pour se convaincre, au sol, qu'on est capable de faire ce qui n'a jamais été fait? Une fois partie, il n'y a aucune place pour le doute. Douter c'est mourir. Juste des mouvements parfaits, enchaînés les uns aux autres, dans une chorégraphie qui paraît avoir été répétée des milliers de fois. Les grimpeurs sont des chats.
First Ascent : the impossible climb
Un autre chat, Chris Sharma, qui s'attache celui-là. Avec une tête de cochon, qui s'acharne sur un mur jusqu'à ce qu'il réussisse. Un bel exploit pour le sport, de belles images. Un modèle de persévérance. Je n'en retire pas grand chose de plus.
Signatures : Canvas of snow
Le plus beau film de ski et de snow que j'ai vu. Tout l'accent a été mis sur la beauté de l'image, le paysage, la lumière, les prises de vue, plutôt que les performances. Ça aurait pu être beaucoup plus long que ce petit 16 minutes, je ne me serais jamais tannée. Aussi, un art dont j'ignorais l'existence : le noboarding, ou comment descendre une piste enneigée les deux pieds sur une planche sans fixation. Un art je vous dis. Un petit quart d'heure en culture japonaise.
Africa revolutions tour
L'image résume pas mal l'esprit du film... 7 gars téméraires qui décident d'aller ouvrir en kayak des sections de rivières très tumultueuses et peu fréquentées d'Afrique du sud est. Une fille se joindra à eux, pour faire la promotion et donner dans plusieurs villages un poêle à l'énergie solaire capable de faire bouillir 60 gallons d'eau par jour, ou de cuire des repas pour 200 personnes. Quand même! C'est significatif et c'est de l'énergie gratuite... la cause est noble. Côté images de kayak, c'est intéressant. Et je rapporte l'expression utilisée par l'animateur de la soirée pour décrire l'expérience : comme des bouchons de liège dans un lave-vaisselle. Par rapport à la façon dont la mission humanitaire est apportée, je sais pas. J'ai quelques réserves que je m'explique mal. C'est comme si les gars se sentaient un peu coupables d'aller tripper en Afrique, et se déculpabilisaient avec cette mission parallèle. Ça passait plutôt mal dans le film, à mon avis. Peut-être à cause de la façon dont il a été monté. C'est peut-être juste moi aussi.
Take a seat
Pour moi l'expression de l'aventure la plus pure. Dominic Gill, un anglais idéaliste, fait le pari de traverser les trois Amériques, du nord de l'Alaska à la terre de feu, à bord d'un tandem. Il tentera tout au long de son parcours de convaincre des gens de pédaler avec lui pour l'aider à réaliser son pari. Deux ans et demi et 270 nouveaux amis plus tard c'est mission accomplie. Il a filmé lui-même tout son périple et nous en présente les faits marquants avec humour. Les rencontres seront significatives, mais les moments de solitude viendront aussi troubler le cycliste.
First ascent : alone on the wall
Grimper en solo, ça ne veut pas vraiment dire grimper tout seul. C'est grimper sans aucune protection. Sans harnais, sans corde, aucun ancrage. Un homme, et la paroi. Alex Honnold (sais pas s'il a changé son nom pour la cause) en fait sa spécialité. Et il a décidé d'attaquer un mur de pierre qui fait 1600 m. Habituellement, les grimpeurs prudents font ce mur en 5 jours. Il aura une seule chance, aucune pause. Et il va réussir. Ce qui me fascine dans tout ça, c'est la confiance en ses moyens inébranlable que ça prend. Comment on fait pour se convaincre, au sol, qu'on est capable de faire ce qui n'a jamais été fait? Une fois partie, il n'y a aucune place pour le doute. Douter c'est mourir. Juste des mouvements parfaits, enchaînés les uns aux autres, dans une chorégraphie qui paraît avoir été répétée des milliers de fois. Les grimpeurs sont des chats.
First Ascent : the impossible climb
Un autre chat, Chris Sharma, qui s'attache celui-là. Avec une tête de cochon, qui s'acharne sur un mur jusqu'à ce qu'il réussisse. Un bel exploit pour le sport, de belles images. Un modèle de persévérance. Je n'en retire pas grand chose de plus.
dimanche 24 janvier 2010
I feel good ta na na na na na na
C'est vrai. Depuis que j'ai épuisé les restants de bouffe des Fêtes, je mange moins et mieux, je bois moins d'alcool, et je bouge plus. Pis c'est même pas forçant. Ça se fait tout seul.
Espérons que ça tienne, et que ça donne des résultats visibles!
Espérons que ça tienne, et que ça donne des résultats visibles!
jeudi 21 janvier 2010
On vieillit faut croire...
Quand c'est rendu que les clients adultes sont nés en 1992... ça fait mal.
mercredi 20 janvier 2010
Mini-freak out et plan B
J'sais pas pourquoi cette semaine, mais on me questionne plus par rapport à l'avancement de mes projets. Ça se traduit généralement par "Pis? As-tu des nouvelles?"
Et la réponse est non. Ils vont tous savoir en temps et lieu de toutes façons, si je ne parle pas c'est que je n'ai rien à dire.
La semaine dernière, j'affirmais sereinement que puisque je n'avais aucune inquiétude ou question par rapport au suivi de mes démarches actuellement, ça devait être bon signe. L'univers s'en occupe, tout s'organisera de soi-même, avec un levage de petit doigt.
On dirait que plus j'en parle, plus j'angoisse. Et si. Et si j'avais lu trop vite et que c'était perdu d'avance. Et si finalement trouver des remplacements de courte durée dans le système public au UK ça n'était pas si simple. Et si leurs exigences étaient démesurées par rapport à mes ambitions. Néant.
Depuis le temps que je cherche, que je bûche et que j'attends, j'ai eu le temps d'accumuler un petit pactole, qui me sécuriserait dans une éventuelle mission de type plus humanitaire. C'est bien fini le temps où on était payé pour aller supporter des gens dans le besoin! Maintenant, c'est plutôt l'inverse, enfin, généralement.
Et là Haïti. Ça faisait longtemps qu'un événement ailleurs dans le monde n'était pas venu me chercher comme ça. Assez pour avoir besoin très rapidement de faire moi-même quelque chose, pour me réconcilier un peu avec... je n'arrive pas à définir quoi exactement. J'me dis que ça serait certainement une destination envisageable. On voit les besoins urgents maintenant, mais en plus des maisons, plus tard, y'a des gens qui vont avoir besoin d'un coup de pouce pour se reconstruire.
Et la réponse est non. Ils vont tous savoir en temps et lieu de toutes façons, si je ne parle pas c'est que je n'ai rien à dire.
La semaine dernière, j'affirmais sereinement que puisque je n'avais aucune inquiétude ou question par rapport au suivi de mes démarches actuellement, ça devait être bon signe. L'univers s'en occupe, tout s'organisera de soi-même, avec un levage de petit doigt.
On dirait que plus j'en parle, plus j'angoisse. Et si. Et si j'avais lu trop vite et que c'était perdu d'avance. Et si finalement trouver des remplacements de courte durée dans le système public au UK ça n'était pas si simple. Et si leurs exigences étaient démesurées par rapport à mes ambitions. Néant.
Depuis le temps que je cherche, que je bûche et que j'attends, j'ai eu le temps d'accumuler un petit pactole, qui me sécuriserait dans une éventuelle mission de type plus humanitaire. C'est bien fini le temps où on était payé pour aller supporter des gens dans le besoin! Maintenant, c'est plutôt l'inverse, enfin, généralement.
Et là Haïti. Ça faisait longtemps qu'un événement ailleurs dans le monde n'était pas venu me chercher comme ça. Assez pour avoir besoin très rapidement de faire moi-même quelque chose, pour me réconcilier un peu avec... je n'arrive pas à définir quoi exactement. J'me dis que ça serait certainement une destination envisageable. On voit les besoins urgents maintenant, mais en plus des maisons, plus tard, y'a des gens qui vont avoir besoin d'un coup de pouce pour se reconstruire.
jeudi 14 janvier 2010
La chanson du jour
"Ne te laisse pas abattre
C'est pas compliqué
Pour être heureux comme quatre
Il suffit de schtroumpfer"
C'est pas compliqué
Pour être heureux comme quatre
Il suffit de schtroumpfer"
mercredi 6 janvier 2010
Non mais sérieux là...
Y'a tu de quoi de plus chiant que s'auto-botter les fesses pour ressortir de l'appartement pour aller nager quand il neige et qu'il fait froid et finalement tomber sur une porte fermée à clé? J'suis comme restée immobile, sur place, en relisant les horaires du temps des fêtes, avec l'espoir que ma seule présence fasse apparaître un sauveteur et la petite madame à l'entrée qui nous fait payer.
Ça n'a pas marché.
Ça n'a pas marché.
La chanson du jour
Toute les fois que je l'entends, et c'est souvent ces temps-ci, je pense à lui. Les oreilles doivent lui siler, s'il est encore à portée de mes ondes cérébrales.
Printemps 2004, dernier stage, ça se passe à Sherbrooke. Je vis temporairement aux résidences de l'université. La session d'hiver est terminée et c'est plutôt tranquille. J'y côtoie tout de même quelques étudiants sur mon étage, Marisol, son ami gay dont j'oublie le nom. Et y'a ce Sénégalais, qui rapidement manifeste de l'intérêt pour moi qui marche sur des oeufs. Le choc culturel est bilatéral. Il n'y aura pas d'omelette.
Il s'appelait
Printemps 2004, dernier stage, ça se passe à Sherbrooke. Je vis temporairement aux résidences de l'université. La session d'hiver est terminée et c'est plutôt tranquille. J'y côtoie tout de même quelques étudiants sur mon étage, Marisol, son ami gay dont j'oublie le nom. Et y'a ce Sénégalais, qui rapidement manifeste de l'intérêt pour moi qui marche sur des oeufs. Le choc culturel est bilatéral. Il n'y aura pas d'omelette.
Il s'appelait
lundi 4 janvier 2010
Priceless
Téléphoner pour prendre rendez-vous à l'agence de voyage.
Être mise en attente.
Tomber pile sur le refrain de "Do you really want to hurt me".
Être mise en attente.
Tomber pile sur le refrain de "Do you really want to hurt me".
samedi 2 janvier 2010
Mélou fait du ménage
Et je retombe sur la carte du diseux de bonaventure en boîte de cet été...
"I see you exploring a castle soon, perhaps in England or Germany. You may meet a doctor or dentist, but not for medical reasons. Events in your life come in 3's. A new neighbor offers you friendship. Unexpected free time is in your future. You find love in a Mexican restaurant."
Je cherche ce qui a bien pu s'avérer depuis ce temps... et ne trouve pas trop. Mais l'Angleterre se rapproche.
"I see you exploring a castle soon, perhaps in England or Germany. You may meet a doctor or dentist, but not for medical reasons. Events in your life come in 3's. A new neighbor offers you friendship. Unexpected free time is in your future. You find love in a Mexican restaurant."
Je cherche ce qui a bien pu s'avérer depuis ce temps... et ne trouve pas trop. Mais l'Angleterre se rapproche.
Morlante
C'est pas vraiment ça que le pirate réservait à ses victimes dans le récit de Stéphane Dompierre... C'est le deuxième ce cet auteur que je lisais. Moyen changement d'univers... S'il trouvait que les livres de pirates manquaient d'humour, de sexe et de violence, il a réussi son coup, mais c'est malheureusement tout ce qu'on y trouve, sans la qualité. Je ne fais sûrement pas partie du public cible, y'a quand même quelque chose qui me dit que j'aurais pu embarquer dans une histoire du genre écrite par quelqu'un d'autre.
vendredi 1 janvier 2010
La citation du jour
"Les rendez-vous que l'on cesse d'attendre
Existent-ils dans quelque autre univers"
Existent-ils dans quelque autre univers"
Gilles Vigneault
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